Après un été caniculaire et sec, les fortes précipitations qui se sont abattues durant les dernières 48 heures dans la région de Sidi Bel-Abbès ont causé une montée du niveau des eaux de l'oued Mekerra qui, heureusement, n'est pas sorti de son lit, mais aussi des infiltrations d'eau dans des maisons et des perturbations du trafic routier. Les éléments de la Protection civile sont intervenus à plusieurs reprises pour des opérations de pompage et d'évacuation des eaux pluviales infiltrées dans des habitations et stagnantes aux bords des trottoirs au niveau de plusieurs communes, notamment à Aïn El-Berd, Sidi Ali Boussidi, Telagh, Moulay Slissen. Les citoyens, outrés par l'état des avaloirs et des égouts d'évacuation des eaux de pluie obstrués par les déchets et toutes sortes d'ordures et de décombres, ont pointé du doigt les services des APC et de l'Office national d'assainissement (ONA). "Nous n'en pouvons plus, car à la même période de chaque année, nous assistons à ce genre de catastrophes qui sont dues à des avaloirs et à des égouts bouchés, et nos habitations sont systématiquement affectées par des infiltrations d'eau, en raison de l'absence de curage des réseaux d'assainissement. Tout cela, dans l'indifférence des services concernés qui n'ont jamais daigné trouver une solution au calvaire que nous endurons à chaque chute de pluie", a déploré un habitant, dont la demeure a été inondée. A. BOUSMAHA
