Le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Salaheddine Mezouar, a été contraint à la démission de son poste par le roi Mohamed VI, à la suite de déclarations que le patron des patrons marocains a faites sur le mouvement populaire en cours en Algérie. Les louanges adressées par Salaheddine Mezouar à la révolution du sourire, lors de la Word Policy Conference à Marrakech, n'ont pas été du goût du palais royal qui, par le biais du ministre des Affaires étrangères, a jugé ces propos "irresponsables". Le président de la CGEM avait, en effet, salué le "mouvement pacifique" que connaît l'Algérie et estimé que "l'armée au pouvoir se devait de composer avec le peuple pour ouvrir la voie à la démocratisation du pays". "Les mutations majeures et structurelles que connaît le Maghreb sont porteuses d'espoir", avait souligné Salaheddine Mezouar.