Le Syndicat autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation (Satef) de la wilaya de Béjaïa appelle la Confédération des syndicats algériens (CSA), les syndicats autonomes, ainsi que toutes les forces vives engagées dans le mouvement populaire, né le 22 février 2019, à "une large coordination afin d'arrêter ensemble un plan d'action pour réussir une grève générale nationale pendant la deuxième semaine du mois de décembre prochain" qui coïncidera avec la période du scrutin présidentiel fixée au 12 décembre 2019. Les membres du Satef de Béjaïa, qui se sont réunis samedi 2 novembre, réitèrent leur engagement et leur détermination à rester mobilisés aux côtés du peuple algérien jusqu'à l'aboutissement final des revendications populaires portées depuis la naissance de la révolution pacifique en marche. "Pour la libération immédiate et inconditionnelle des otages (détenus) d'opinion et politiques", "pour le départ de toutes les figures du système", "pour un véritable Etat démocratique et profondément social", "pour toutes les libertés démocratiques : de culte, d'expression, d'organisation, de réunions individuelle, collective et d'opinion", "pour le rejet de la mascarade de l'élection du 12 décembre 2019", etc. Enfin, le Satef de Béjaïa, qui s'inscrit entièrement dans le manifeste des forces de l'alternative démocratique adopté le 24 août 2019, appelle l'ensemble de ses adhérents à répondre favorablement au mot d'ordre de grève générale, prévue aujourd'hui, mardi 5 novembre 2019, et à participer massivement à la marche hebdomadaire qui démarrera, à 10h, de la maison de la culture Taos-Amrouche vers le palais de justice.
