Les greffiers et corps communs du ministère de la Justice ont tenu un sit-in, hier, à travers tous les tribunaux relevant de la cour d'Alger, au cours desquels ils ont revendiqué la réhabilitation de la profession du greffier, l'amélioration de leurs conditions de travail et la révision du statut particulier. Les greffiers protestataires, qui se sont rassemblés dans le hall de la cour d'Alger, ont brandi des pancartes avec des slogans appelant à la réhabilitation de la profession et à la satisfaction de leurs revendications socioprofessionnelles. Dans une pétition adressée au ministre de la Justice, les greffiers ont, en effet, soulevé un certain nombre de revendications ayant trait à la révision à la hausse du régime indemnitaire, à l'augmentation de plus de 50% de l'échelle des salaires pour les deux catégories, au rétablissement et à l'augmentation de la prime de recouvrement gelée depuis octobre 2017, à l'amélioration des œuvres sociales, ainsi qu'à l'autorisation à chaque corps de créer un syndicat indépendant et à l'accélération de l'accréditation du Syndicat national des personnels du secteur de la justice. Les greffiers et corps communs de la Justice ont réclamé, en outre, l'amélioration de la prime du Sud, la prise en charge des demandes de logement de fonction et l'amélioration des conditions de travail par la mobilisation de tous les moyens matériels et techniques, à côté de l'octroi, avant la fin de l'année, de leurs indemnités gelées du 7 avril et du 23 février 2011, avec effet rétroactif. Les protestataires ont déclaré que la grève ouverte sera l'ultime solution qu'ils envisageraient si la pétition adressée au ministre de la Justice venait à ne pas être prise en considération, et confirmé qu'ils continueront à protester périodiquement sans porter préjudice à l'activité judiciaire et aux intérêts du citoyen. Les greffiers avaient également observé, la semaine dernière, un arrêt de travail inopiné pour réclamer la satisfaction de leurs revendications socioprofessionnelles.