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À la découverte du cinéma latino à l'Institut Cervantès d'Alger
1er FESTIVAL DU FILM IBERO-AMERICAIN
Publié dans Liberté le 09 - 02 - 2020

Depuis le 6 février et ce jusqu'au 2 avril 2020, l'Institut Cervantès d'Alger, en collaboration avec les ambassades ibéro-américaines à Alger, organise le 1er festival dédié au cinéma ibéro-américain. Depuis jeudi dernier et ce, chaque jeudi à 18h, le public algérois cinéphile a rendez-vous avec le cinéma d'outre-mer, celui de l'Amérique latine, peu connu en Algérie. Ce cycle de projections permettra aux cinéphiles de découvrir un autre cinéma, une autre vision ou approche cinématographique.
Le coup d'envoi de cette manifestation a été donné avec le long métrage argentin Yo Soya si, Tita de Buenos Aires (Je suis comme ça, Tita de Buenos Aires), de la réalisatrice Maria Teresa Costantini. Ce film, de 2h04 min., sorti en 2017, est un hommage à une grande artiste : Tita Merello, interprété par Mercedes Funes. Une icône du cinéma et du tango argentins qui a traversé tout le XXe siècle (décédée en 2002) et qui a marqué par son talent et son caractère bien trempé l'art de son pays.
Elle a été précurseur dans son style d'un genre unique. Aimée, adulée et jalousée à la fois, Tita ne laissait personne indifférent, tant par sa prestance que par sa présence sur scène et sa voix très particulière, puissante et juste. Le film, très intimiste, nous plonge dans le Buenos Aires des Années folles.
Plus précisément dans un cabaret où le public présent assiste à des revues de danse et de chants, où l'alcool coule à flots et où les hommes présents sont en quête de compagnie agréable. Tita s'essaye au music-hall sans conviction car obligée de vivre, voire de survivre.
Sa vie ou plutôt son enfance n'a pas été de toute joie. Née dans la pauvreté absolue, abandonnée dans un orphelinat, retour à la maison subissant abus et privations, une mère qui ne pense qu'à fumer, qu'à l'argent... Les événements se précipitent. Tita se trouve propulsée au-devant de la scène. Elle est sous les feux de la rampe et fera en sorte de le rester le plus longtemps possible.
Tita veut aimer et être aimée. À part la musique et le cinéma qui sont sa raison d'être et de vivre, la quête d'amour deviendra une obsession pour elle. Des hommes, elle en rencontrera et en connaîtra tout au long de sa vie et de sa carrière. Elle brisera des cœurs. Son cœur le sera également. Tita n'a aimé que deux hommes. Eux aussi ils l'ont aimée.
Le premier l'a propulsée dans le show-biz. Le second lui a offert la consécration et le statut de star, voire de diva. C'est avec lui qu'elle voulait faire sa vie. Son côté possessif, sa fougue et surtout sa suspicion, car il était volage, ont fini par tout détruire. Yo Soya si, Tita de Buenos Aires raconte sa vie mais avec une infinie beauté.
La réalisatrice Maria Teresa Costantini a pris une direction poétique pour narrer l'histoire de cette femme hors du commun. Tout est construit autour d'une musicalité, celle de Tita : de son ascension du bas de la ville au centre des chapiteaux du théâtre, du cinéma, des grandes scènes… Cette artiste a été acclamée, reconnue, aimée, jalousée, mais jamais détestée. Pour les hommes, elle était objet de convoitise.
Pour les femmes, elle était symbole d'émancipation. Généreuse, aimante, elle a été, à l'unanimité, déclarée comme l'unique, l'extraordinaire Tita de Buenos Aires. Une icône jamais égalée, jamais oubliée. Concernant les autres projections, les férus du 7e art latino auront l'occasion de découvrir notamment Terra Estrangeira (Brésil), Una Sombra al Frente (Pérou) ou encore El Libertador (Venezuela).

R. C.


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