La Chambre pénale du tribunal de Bab El-Oued (Baïnem), Alger, a condamné, hier, à 50 000 DA d'amende 21 manifestants qui ont été arrêtés puis relâchés, en novembre 2019, lors de la première marche nocturne contre la tenue de l'élection présidentielle du 12 décembre dernier. L'avocate de la défense, Me Fatiha Rouibi, a précisé dans un post sur les réseaux sociaux que les 21 prévenus qui ont été jugés en comparution directe pour les chefs d'inculpation d'"attroupement non armé", de "désobéissance" et de "troubles à l'ordre public" ont été disculpés de la charge de "désobéissance". Ce verdict, souligne-t-on, fait suite à l'audience du 10 février. Le parquet avait requis, hier, la peine d'une année de prison ferme assortie de 20 000 DA d'amende contre les 21 manifestants. Sur les 21 accusés, 10 seulement étaient présents au procès. Les mis en cause, Adel Abderrahmane, Karmoud Azeddine, Saïd Aouchiche, Benkaïda Mohamed Islam, Mourad Bouziane, Gherib Imad Eddine, Hadj Aïssa Boukraa, Benchelak Islam, Noureddine Ghada, Zakaria Kham Ellah, Saber Mouloudj, Merabti Hamid, Hanifi Abderraouf, Simiani Nadir, Abdeslam Boudar, Mohamed Atamnia, Ouaki Ahmed, Metbeche Hani, Razik Mohamed Anis, Bouanifa Amine et Lakhdar Belkacem, ont été présentés devant le procureur général du même tribunal le 21 novembre dernier. Leur procès, qui était initialement prévu pour le 6 janvier, a connu deux reports successifs, une première fois au 3 février, puis une deuxième à hier, a rappelé Me Fatiha Rouibi.