Voici une omission qui risque de faire tache d'huile ! Réunie lundi, la commission de discipline a, en effet, "oublié" de traiter l'affaire des réserves formulées par l'ASMO après la délocalisation surprise de son quart de finale aller de la Coupe d'Algérie face au Paradou. S'étant contentée d'infliger des sanctions au CABBA et à l'ESS après l'invraisemblable scénario du derby des Hauts-Plateaux dans le même cadre compétitif, à savoir les quarts de finale de l'épreuve KO, la CD de la LFP n'a, ainsi, pas soufflé mot sur le sort des réclamations du club oranais suite au changement subi du lieu de la rencontre que son équipe-fanion a perdue face au PAC (4-1), mercredi dernier, toujours en quart de finale (aller) de la Coupe d'Algérie. Prévu initialement au stade Omar-Hamadi, ce ¼ de finale aller PAC-ASMO avait, pour rappel, été délocalisé au stade Omar-Ben Rabah de Dar El-Beïda la veille de son déroulement comme l'a indiqué la Fédération algérienne de football (FAF) sur son site officiel sans pour autant expliquer les raisons de ce changement. Or, ledit changement de domiciliation intervient hors délais fixés par le règlement de la Coupe d'Algérie puisque l'article 15 du règlement de cette épreuve stipule que "les rencontres de la phase nationale (seniors, U23, U19) sont programmées sur le stade où le 1er club tiré au sort est domicilié en championnat ; celui-ci doit répondre aux normes de sécurité exigées et être doté obligatoirement d'un terrain en gazon naturel ou artificiel". "Le club recevant peut demander à titre exceptionnel, et au moins 5 jours avant le match, à recevoir dans un stade relevant de la même wilaya ou d'une wilaya limitrophe ayant une capacité d'accueil supérieure à celui où il est domicilié en championnat, répondant aux normes sus-visées. Cette demande doit être notifiée à la commission de la Coupe d'Algérie. La décision définitive pour toute modification est du ressort exclusif de la commission d'organisation", prévoit également ledit article. La demande du PAC a, cependant, été faite 24 heures avant le match, soit une violation flagrante du règlement par la commission d'organisation. Pis encore, cette dernière n'a pas également choisi un stade de meilleure capacité, puisque le stade de Dar El-Beïda possède une capacité inférieure à celle de Bologhine. Soit une seconde entorse à la réglementation. Et c'est de ce point d'ancrage précis que les réserves de l'ASMO prennent attache, sans pour autant que la commission de discipline de la LFP ne fasse le nécessaire. Peut-être, par omission. Probablement, par négligence. Volontairement, par peur de froisser "le club du président" ?