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Le football a besoin d'une volonté politique
Les pouvoirs publics doivent renoncer aaà l'attitude de l'autruche
Publié dans Liberté le 07 - 09 - 2005

Le ministre de la jeunesse et des sports, M. Yahia Guidoum, est un homme passionné qui n'a pas la langue dans sa poche. Outré, au même titre que les algériens du reste, par la sortie humiliante des verts face au Nigeria, le nouveau manitou des sports (pardi du football !) ne s'embarrasse pas de la manière à inviter l'actuel bureau fédéral de la FAF à débarrasser le plancher. Guidoum veut la tête de Raouraoua et il l'a réclamé haut et fort avant même que le scrutin de la FAF, prévu le mois de novembre, n'ait lieu.
D'ailleurs, au lendemain de son retour aux affaires politiques par le biais de sa nomination au ministère de la jeunesse et des sports, il en a fait à vrai dire son cheval de bataille. autrement dit, faire déguerpir le clan Raouraoua de la FAF à tout prix. Aujourd'hui, les résultats de l'EN aidant, il en fait une fixation. C'est son choix. un ministre a certainement le droit de “choisir” les hommes à même de mettre en œuvre sa nouvelle politique, surtout quand celle-ci est aux antipodes de celle menée jusque-là. L'interventionnisme à peine voilé du MJS dans les affaires du football ne date pas d'hier et s'impose même chez nous comme une règle de travail à tel point que, en vérité, les changements ne s'opèrent pas au gré des performances mais des affinités avec la sphère dirigeante. Elu en grande pompe en novembre 2001, Raouraoua apparaît aujourd'hui comme un homme lâché, jeté à la vindicte populaire par ceux-là mêmes qui en ont fait naguère le sauveur. À vrai dire, en jetant Raouraoua en pâture, Guidoum veut faire croire qu'après son départ, tout ira pour le mieux pour le football algérien. Un refrain entonné à satiété par ses nombreux prédécesseurs. Il n'y a qu'à faire la comptabilité des présidents de la FAF qui se sont succédé ces dernières années pour se rendre compte finalement que le président de la FAF va de pair avec le ministre des sports. Au lieu de lancer aujourd'hui le débat sur les véritables raisons qui ont mené notre sport roi à la médiocrité, les pouvoirs publics tentent une véritable diversion en focalisant l'attention sur la personne de M. Raouraoua, le présentant comme le responsable de tous les maux. L'actuel bureau fédéral de la FAF a certainement une part de responsabilité dans cette descente aux enfers, et à regarder de près, son départ devient de plus en plus inéluctable pour la simple raison qu'il ne peut plus aspirer à travailler sereinement dans les conditions actuelles. Surtout pas avec une tutelle politique récalcitrante. Mais, il serait trop facile de croire que Raouraoua and Co sont les seuls responsables de la déroute. La faute incombe en fait à un système politique qui a décidé de laisser le foot sur la touche et de le priver des moyens de son développement. Aujourd'hui, le footballeur algérien n'a même pas où s'entraîner, et on lui demande de rivaliser avec les ogres de l'Afrique. On le prive des moyens les plus élémentaires de travail avant de le jeter dans la gueule du loup, puis on le pointe du doigt. Des terrains de football continuent à être “dévastés” sur l'autel d'une campagne électorale et l'on continue à nous faire croire que le mal du foot, c'est Raouraoua et cie.
À ce propos, Guidoum ne dit pas un mot, il consent… le désastre. Le véritable mal du foot, c'est l'absence d'une réelle volonté politique de le sortir de l'ornière, et tant que les choses en resteront là, la succession à la FAF restera toujours vaine et stérile. Quel que soit le nouveau patron du foot, il risque de connaître le même sort si les ténors de la politique continuent à faire la politique de l'autruche.
S. B.


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