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La contestation gagne plusieurs villes en Tunisie
Nuit d'émeute à Douz, dans le gouvernorat de Kébili
Publié dans Liberté le 25 - 06 - 2020

Pris à partie par des manifestants tunisiens en France, lors d'une visite officielle, le président Kaïs Saïed a exclu le recours à la "gestion sécuritaire" de la contestation sociale, promettant de recevoir les jeunes de Tataouine.
La contestation sociale en Tunisie s'est propagée ces derniers jours à plusieurs villes de Tunisie, théâtre d'affrontements parfois violents entre les manifestants et les forces de l'ordre. Si à Tataouine, le calme était revenu hier, après 3 jours de heurts faisant plusieurs blessés, la ville de Douz, du gouvernorat Kébili, a connu une nuit extrêmement agitée, avec des affrontements opposant les protestataires aux forces de l'ordre, selon la radio de Tunis, Mosaïque FM. D'après plusieurs médias locaux, les jeunes de cette localité, où le taux de chômage reste l'un des plus élevés dans le sud du pays, sont sortis en soutien aux manifestants de Tataouine, violemment réprimés par les forces de l'ordre.
D'après le site Tunisie numérique, les "émeutes" se sont poursuivies jusque tard dans la soirée de mardi à mercredi dans cette ville. Les jeunes protestataires de Douz "ont incendié des pneus à la place des Martyrs et se sont rendus devant des postes de police de la région pour réclamer la libération des manifestants arrêtés à Tataouine", a rapporté le site tunisien. Marginalisés et sans emploi, les manifestants du Sud réclament l'amélioration des conditions de vie et leur part des richesses du pays.
Ce n'est pas la première fois que la contestation sociale ébranle cette partie du pays, connue pour son absence de développement, avec une pauvreté endémique et un taux de chômage atteignant les 30%, selon les médias tunisiens. Face à cette fronde sociale montante, les autorités politiques ne semblent pas pour autant mesurer la gravité de la situation.
À Tataouine, pendant trois jours de mobilisation, les manifestants ont exprimé leur colère contre le mutisme de la classe politique empêtrée, selon eux, dans des querelles partisanes et tournant ainsi le dos aux revendications des populations. Pis encore, en l'absence de réponses concrètes, les autorités tunisiennes semblent privilégier la gestion sécuritaire de la fronde sociale actuelle.
Dimanche, la puissante centrale syndicale tunisienne UGTT s'est dite choquée par les violences policières contre les manifestants qui "réclament légitimement leur part de développement local", avait écrit le syndicat. L'UGTT a dénoncé un recours à la force "excessive et injustifiée" contre les manifestants et a organisé une grève générale lundi à Tataouine. Mardi, le président Kaïs Saïed, en visite officielle en France, a été pris à partie à Paris par des dizaines des partisans des protestataires tunisiens, scandant "Tataouine ne baissera pas les bras", selon des vidéos partagées sur les réseaux sociaux.
M. Saïed leur a proposé de recevoir des représentants des manifestants au palais présidentiel à son retour, selon des témoins, cités par des médias français. Dans une interview accordée mardi à France 24, le président tunisien est revenu sur l'ébullition sociale dans son pays en excluant la "gestion sécuritaire" des manifestations. Il a appelé les jeunes chômeurs des localités du Sud à proposer des "projets que l'Etat veillera à accompagner".


K. B.


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