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Les signataires de l'accord d'Alger se démarquent
Crise sociopolitique entre le président et l'opposition au Mali
Publié dans Liberté le 20 - 07 - 2020

Les signataires de l'accord de paix et de réconciliation au Mali de 2015, côté mouvements du Nord, ont réagi samedi soir à la crise sociopolitique à Bamako, en démentant toute implication dans les tractations en cours entre le gouvernement et la coalition de l'opposition, sous médiation de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao). Tout en exprimant "sa profonde préoccupation par la crise sociopolitique que traverse le Mali", la "Plateforme du Mouvement du 14 juin 2014 (Plateforme d'Alger, pro-Bamako)" se dit "surprise d'apprendre par les réseaux sociaux sa prétendue participation avec la CMA et la Mission de la Cédéao dépêchée à Bamako pour résoudre la crise qui oppose l'Etat et le M5-RFP (Mouvement du 5 juin-Rassemblement des forces patriotiques)", lit-on dans un communiqué, alors que la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA, ex-rébellion touarègue) affirme qu'elle "n'a jamais revendiqué sa présence à la table des négociations en cours entre le M5 et le gouvernement conduites par la Cédéao", dans un post d'un de ses membres, Almou Ag Mohamed. Dans un communiqué laconique datant de vendredi, la CMA impute cette crise politique à Bamako au retard pris dans la mise en œuvre de l'accord de paix, issu du processus d'Alger de 2013.
"Le comité directeur considère que la dégradation de la situation sécuritaire et politique résulte, en grande partie, du retard pris dans la mise en œuvre des réformes prévues par l'APR dans les domaines institutionnel et sécuritaire", lit-on dans ce communiqué de la CMA, qui "appelle les acteurs de cette crise à la retenue et à privilégier le dialogue comme seule voie de règlement de différends". Par ailleurs, la délégation de haut niveau de la Cédéao, conduite par l'ancien président du Nigeria Goodluck Jonathan, a annoncé prolonger sa mission au Mali, après avoir échoué à trouver un accord vendredi et samedi entre le président Ibrahim Boubacar Keïta et la coalition du M5-RFP, qui exige sa démission et la mise en place d'un gouvernement de transition.
La Cédéao a proposé au M5-RFP de faire partie d'un "gouvernement d'union nationale qui engagera notamment des réformes politiques et des poursuites contre les responsables des meurtres lors des manifestations" du week-end des 10 et 11 juillet. Mais l'opposition demande l'application des points énumérés dans son mémorandum du 30 juin, exigeant la démission d'IBK après la répression sanglante des manifestations du 10 juillet qui ont fait onze mort et une centaine de blessés.
Une répression qui a radicalisé le mouvement de contestation, dont certains leaders avaient même été arrêtés pour avoir, officiellement, appelé à un mouvement de "désobéissance civile". Aussi, "la délégation Cédéao a aussi affirmé qu'aucune organisation internationale ne soutiendra le mouvement M5-RFP dans sa démarche visant la démission du chef de l'Etat", argumentant cela par "les besoins de stabilité, de la légalité, et par les risques à courir après le départ d'un président élu". Ce qui n'est pas pour convaincre le M5-RFP et ses partisans.
L. M.


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