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"L'Euthanasie, entre légalisation et incrimination", nouvel ouvrage du chercheur Djamel Eddine Anane
Publié dernièrement aux éditions libanaises El-Halabi
Publié dans Liberté le 06 - 08 - 2020

Dans cet ouvrage édité dernièrement par cette maison d'édition spécialisée dans le droit, intitulé L'Euthanasie entre légalisation et incrimination, l'auteur Djamel Eddine Anane, enseignant-chercheur à l'université Mohamed-Boudiaf de M'sila, traite de l'euthanasie, un sujet qualifié par plusieurs spécialistes de tabou et qui a toujours occupé l'esprit des hommes de loi, des magistrats, des médecins et des philosophes. De nos jours, "l'euthanasie veut dire accélérer ou provoquer la mort à des fins purement matérielles et utilitaires, afin de profiter des montants d'héritage ou d'indemnisations fournies par les compagnies d'assurance ; ou encore se débarrasser d'un patient handicapé grabataire qui est devenu un fardeau pour la famille en termes de soins, car les montants consacrés aux soins de ce malade chronique pourraient affecter le budget familial", nous dira Djamel Eddine Anane, qui vient de publier un livre sur le sujet aux éditions libanaises El-Halabi. Et parmi les questions les plus importantes soulevées dans cet ouvrage de 752 pages, figure la détermination de la valeur du consentement du patient demandant de mettre fin à sa vie. En sus, il y a la question du mobile qui pourra exonérer l'auteur de la responsabilité pénale pour l'acte, ou du moins l'atténuer compte tenu de diverses considérations, en particulier le motif de pitié que les médecins et autres travailleurs dans le corps médical ainsi que les membres de la famille du patient avancent. Notre interlocuteur se demande également si la personne a le droit de mourir en échange de son droit à la vie.
En d'autres termes : est-ce qu'une personne a le droit de mettre fin à ses jours au lieu et à l'heure qu'elle veut ? Peut-elle déléguer d'autres personnes à le faire, si l'on reconnaît bien l'existence de ce droit ? Anane propose des éléments de réponse dans le contexte de ce qui est stipulé par la législation algérienne, tout en établissant de temps à autre des comparaisons avec certaines législations arabes et occidentales, ainsi que la charia statuant sur la question. "Le patient est-il obligé de se soigner ou cela relève-t-il de la liberté individuelle à cause de l'inviolabilité du corps humain ? Le médecin est-il considéré comme l'auteur du crime pour ne pas avoir porté aide et assistance à personne en danger même si le patient refuse de recevoir un traitement ; ou s'il a décidé de ne pas l'administrer au patient car celui-ci souffre d'une maladie incurable ?" sont autant de zones d'ombre qu'il tente d'éclaircir, tout en abordant, par ailleurs, la question de la légalité de l'assistance au suicide.
Cette dernière peut être posée dans le cas où le médecin refuserait de mettre fin à la vie du malade, mais en mettant à sa disposition divers moyens et instructions qui peuvent l'aider à le faire. Pour conclure, le professeur a indiqué qu'il y a d'autres alternatives pour l'assistance à la mort. "Nous ne pouvons manquer de souligner un point important qui est, sous d'autres cieux, considéré comme une alternative au recours à ce type de mise à mort. Il s'agit des traitements apaisants ou palliatifs. Ces derniers sont des traitements réalisés par une équipe médicale multidisciplinaire. Ils peuvent contribuer à soulager la douleur ressentie par le patient désespéré et à lui donner une mort douce sans la provoquer ou la ‘hâter'.
C'est une nouvelle spécialité de la médecine. Nous appelons les autorités sanitaires à adopter cette spécialité et de l'enseigner dans les facultés de médecine à travers les quatre coins du pays", dira notre interlocuteur.
Faouzi Senoussaoui
* Djamel Eddine Anane, L'Euthanasie, entre légalisation et incrimination, éditions El-Halabi, 752 pages. 2020


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