Résumé : Nadia contacte Samira. Comme toujours, elle se confie à elle. Elle consacre tout son temps à sa mère. Elle ne pense plus à repartir. Le problème est qu'elle n'a pas encore d'appartement, et Radia doit retourner en classe. Elle refusera d'aller chez ses tantes. Samira lui parle des écoles privées de la région et propose d'accueillir Radia. Mais avant, elle doit consulter son mari. Samira doit attendre le départ de la belle-famille pour aborder le sujet. Narimène pleure au moment de partir. Khadija ne comprend pas pourquoi... -Je croyais qu'ils étaient partis à la mer. Ce séjour aurait dû la rendre heureuse. -Vous auriez dû lui dire que son père était souffrant. Elle a eu un choc en apprenant son opération, lui reproche Samira. Mets-toi à sa place. J'ai de la peine en la voyant en larmes. Je l'aime tellement. Comme si elle était ma sœur. -Moi aussi. Radia-Meriem vient se blottir contre elle en larmes. -Ne sois pas triste, ma chérie. On ira leur rendre visite prochainement. Ainsi, sa belle-famille saura que nous gardons un œil sur elle et que si on lui fait des misères, on aura affaire à nous. Khadija fronce les sourcils. -Qu'est-ce que tu insinues par là ? Qu'ils la traitent mal ? C'est sa belle-mère ? Ses belles-sœurs ? -Sa belle-famille décide pour eux, regrette Samira. Si j'en avais le pouvoir, je la garderais près de nous. Ils peuvent avoir une belle vie s'ils les laissent tranquilles. -Est-ce que notre visite vous empêche de vivre comme vous voulez ?, l'interroge sa belle-mère. Je ne me suis jamais mêlée de vos affaires, de la façon dont vous menez votre vie familiale. -Je pense que si nous nous entendons bien, c'est parce que nous ne vivons pas ensemble, dit Samira. Je ne dis pas que c'est vous qui poserez problème. Mais je suis parfois têtue. J'en suis à me demander comment Houari arrive à me supporter. Je ne suis pas le diable en personne, mais parfois je suis invivable. -Mon pauvre fils... Cette réflexion les fait rire malgré leurs larmes. D'ailleurs, il ne tarde pas à arriver, des sachets pleins de fruits et légumes. Lila s'empresse d'aller les laver et les mettre dans des corbeilles. -Est-ce que père dort ? -Il est allé se reposer dans la chambre des filles. Houari étouffe un petit bâillement. -Si vous me le permettez, je vais faire une petite sieste. -Vas-y, mon fils. Il se rend à leur chambre, mais il ne s'allonge pas tout de suite. Il a sorti un courrier et il est en train de chercher où le cacher quand Samira entre doucement dans la chambre. Elle le voit fermer à clef le tiroir où il a l'habitude de ranger ses papiers. -Qu'est-ce que tu faisais ?, demande-t-elle, remarquant qu'il était légèrement nerveux. Qu'est- ce que tu me caches ? -Rien. -As-tu reçu les résultats de ton père ? -Demain, à la première heure, lui apprend-il. Maintenant, si ma charmante femme le permet, je vais faire une petite sieste. Mais si tu veux te reposer, il y a de la place. -Ah non, réplique-t-elle en riant. Tu voudrais que ta mère fasse une crise. -Ménage-toi. Tu es chez toi, lui rappelle-t-il. Oublie ma mère. Pense à toi et au bébé. Mon petit garçon. Samira sourit. -Si tu continues comme ça, tu ne feras aucune sieste. Allez, à tout à l'heure. -Réveille-moi dans une demi-heure, la prie-t-il alors qu'elle s'apprête à quitter la pièce. -Tu peux compter sur moi. Samira se dirige vers le salon quand elle entend la sonnerie d'appel de Messenger sur le PC. Un appel vidéo de Radia. Elle s'apprête à décrocher quand sa belle-mère la rejoint. -Qui t'appelle ? Pourquoi tu ne décroches pas ?
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