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Le spectre du vieux bâti ressurgit à nouveau
Un immeuble s'effondre partiellement à Oran
Publié dans Liberté le 12 - 01 - 2021

Ce énième affaissement rappelle la situation catastrophique du vieux bâti dans la wilaya d'Oran, particulièrement dans la commune-mère où les accidents de ce genre sont courants, notamment pendant les hivers rigoureux.
C'est un miracle qu'aucune victime n'ait été déplorée dans l'effondrement, la nuit de samedi dernier, d'un immeuble R+4 sis au 20, rue Belghelam-Mohamed, adjacente au boulevard Adda-Benaouda, au quartier populaire de Plateau, relevant de la délégation communale de Sidi-El-Bachir, à Oran.
Le sinistre s'est produit aux environs de 20h30 après une journée particulièrement pluvieuse. "J'étais chez moi quand nous avons entendu les cris des voisins du quartier nous alerter de l'extérieur pour évacuer les lieux", raconte un des habitants de l'immeuble, qui indique que les pensionnaires de cette bâtisse vétuste ont entendu des craquements.
"Il y a d'abord eu un petit effondrement et, quelques instants plus tard, c'est toute une partie de l'immeuble qui est tombée après que nous avons quitté l'endroit en catastrophe", ajoute-t-il.
Hier matin, le boulevard Adda-Benaouda était bouclé et interdit à la circulation automobile. Sur place, outre les voitures de la Protection civile, il y avait également des policiers en nombre.
"Nous avons tout laissé, nos affaires, nos meubles, nos papiers qu'on ne peut pas récupérer", regrette notre interlocuteur. En effet, un cordon de sécurité a été installé par les policiers tout autour de l'immeuble en question, en interdisant l'accès malgré la demande de certains habitants désireux de récupérer des affaires personnelles.
En tout, ce sont 13 familles qui sont dans la rue depuis cette nuit de samedi, en attendant un éventuel relogement. "Après l'effondrement, le wali s'est rendu sur place mais ne nous a consacré que... quatre minutes", affirme encore notre interlocuteur, qui explique également qu'ils se sont entretenus avec le chef de la daïra d'Oran.
"Il nous a promis d'être là à 7h, ce matin, mais il n'est venu que vers 11h", ajoute-t-il, précisant que les familles ont passé la nuit à la belle étoile, refusant d'être transférées vers le centre de Misserghine par crainte d'un provisoire qui risque de durer.
Pour rappel, le 20, rue Belghelam-Mohamed devait en principe être évacué suite à un rapport du CTC délivré en 2014. Après ce sinistre, les locataires du 18, rue Belghelam-Mohamed se sont également signalés en demandant leur relogement.
Ce énième affaissement rappelle la situation catastrophique du vieux bâti dans la wilaya d'Oran, particulièrement dans la commune-mère. En effet, les accidents de ce genre sont courants, notamment pendant les hivers rigoureux, et les effondrements partiels sont signalés un peu partout dans les quartiers populaires de la ville. Et ce n'est certainement pas l'opération de rénovation des façades du centre-ville engagé par les autorités locales qui va y changer grand-chose.
Dans une lettre adressée au directeur de l'OPGI, les résidents du 6, rue Larbi-Ben-M'hidi, un immeuble du centre-ville datant de 1910, dénoncent cette opération en trompe-l'œil. Ils indiquent que "la soi-disant rénovation dure depuis plus de quatre ans, et les entreprises chargées des travaux sont toujours à l'arrêt, abandonnant matériels, débris et déchets". Pis encore, selon eux, "la réfection partielle de la terrasse a laissé place à des inondations dès les premières pluies".

SAID OUSSAD


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