Le comité local du Croissant-Rouge algérien de Tizi Ghennif (wilaya de Tizi Ouzou) poursuit ses actions de solidarité envers les familles démunies et nécessiteuses dont le nombre ne cesse d'augmenter dans cette région. En effet, cette opération entamée depuis le début de l'hiver s'est poursuivie cette semaine, avec la distribution d'un nouveau lot de colis alimentaires et de couettes au profit de plusieurs dizaines de familles vivant dans le dénuement absolu. Ainsi, des colis alimentaires composés de produits de première nécessité, dont les légumes secs, le lait en poudre, des pâtes alimentaires, le concentré de tomate et de la semoule, ont été remis à ces familles. "C'est une opération qui entre dans le cadre de la solidarité avec cette catégorie de personnes en hiver. C'est grâce aux âmes charitables et à la contribution de nos concitoyens que nous arrivons à répondre à une forte demande en ces temps de pandémie, car beaucoup de familles sont sévèrement touchées par cette crise sanitaire. Cette opération est menée en appoint aux actions d'urgence que mène quotidiennement notre comité", a déclaré le président dudit comité, Nouredine Yahia, précisant que le comité qu'il préside fonctionne sans aucune subvention des pouvoirs publics. "Nous tenons grâce à la seule volonté de nos membres et à l'apport considérable des donateurs qui nous font confiance", a-t-il souligné, non sans noter que le gros des efforts est concentré sur la préparation des opérations au profit de cette frange de la société durant le mois de Ramadhan. "Nous avons commencé à préparer la campagne de circoncision au profit d'enfants nécessiteux, la restauration des familles démunies et autres campagnes de solidarité. Nous souhaitons que la situation épidémique s'améliore pour pouvoir répondre à la demande de ces familles qui avaient l'habitude de bénéficier de repas chez nous", a-t-il confié. S'il est vrai que cette association à caractère humanitaire s'occupe plus du volet de la solidarité, le projet qui lui tient à cœur reste tout de même l'ouverture d'un centre psychopédagogique au profit des enfants autistes de cette région. "Nous n'attendons que la réponse de la direction de l'action sociale. Notre dossier technique et administratif est sur ses bureaux, alors que l'APC tient toujours à nous affecter l'école primaire du village Varar, fermée depuis des années. Notre daïra compte des dizaines d'enfants privés de scolarité. Nous souhaitons que cette demande soit acceptée afin de les soulager ainsi que leurs familles qui n'ont pas d'établissement où les placer", a-t-il expliqué, tout en espérant que ce projet aboutisse.