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Le parc de loisirs de Sid Achour à l'abandon
ANNABA
Publié dans Liberté le 15 - 10 - 2005

Le cadre agréable du parc, situé au piémont des monts de l'Edough, a perdu de son éclat. Cet espace a été détourné de sa vocation initiale.
Le parc de loisirs de Sidi Achour de Annaba n'est plus un espace de détente, encore moins ce lieu où l'on recherche le calme et la quiétude pour échapper au stress de la vie quotidienne. D'ailleurs, pour beaucoup de Annabis, cet espace a été détourné de sa vocation première et qui plus est dénaturé pour sombrer peu à peu dans une délitescence aux énormes conséquences, se répercutant sur l'ensemble de la société annabie.
Les nombreuses familles, qui fréquentaient assidûment ce lieu de loisirs et de relaxation ont été contraintes de faire contre mauvaise fortune bon cœur et fuir l'endroit, car il n'offre plus ce à quoi il est destiné. Sa vocation a été détournée pour “accueillir” une gent qui préfère donner libre cours à ses instincts que ne permettent ni l'endroit, loin d'être conçu pour de tels “exercices”, ni surtout la morale, qui freine ses ardeurs, lorsque se trouvant dans un lieu public. Le cadre agréable du parc de loisirs de Sidi Achour, situé au piémont des monts de l'Edough, a perdu de son éclat du fait du comportement passif et de l'attitude de fuite des responsabilités de certains membres du personnel, qui se sont érigés en caïds, exigeant un passe-droit pour “permettre au tout venant de s'adonner à des ébats à ciel ouvert”.
L'impression du laisser-aller se dégage dès que le visiteur accède à cet espace ; celui-ci est vite frappé par l'abandon des équipements qui nécessitent un renouvellement car se trouvant dans un état hideux et désolant à la fois. Aujourd'hui, l'on ne peut que détourner son regard, partout où la promenade viendrait à nous conduire à travers cet environnement, où la senteur de l'eucalyptus vous envahit mais qui s'estompe vite pour laisser place à ce sentiment de dégoût et l'envie de nausée qui vous prend à la gorge. Le parc de loisirs de Sidi Achour, un lieu de débauche ? Non. Et le personnel chargé de sa gestion fait preuve, du moins pour certains, d'un manque flagrant de responsabilité, de civilité et d'honneur. Beaucoup de familles, interrogées à la sortie, dénoncent l'attitude défaitiste de certains travailleurs et s'interrogent comment peut-on concilier détente, loisir, calme et repos, d'une part, et pratiques condamnables, débauches et luxures, d'autre part. Le diagnostic est établi. Le remède est tout trouvé. Endiguer le fléau et œuvrer à ce que le parc de loisirs retrouve sa vocation originelle.
Sa protection et sa revalorisation demandent aujourd'hui plus que jamais l'intervention des pouvoirs publics pour sauver ce qui reste de cette infrastructure dont la mise en place a nécessité des sommes colossales. Chacun s'interroge sur l'attitude du laisser-aller et laisser-faire de certains travailleurs qui, au lieu de protéger leur patrimoine, tournent le dos à l'outil représentant le paix de leurs enfants. Le parc de loisirs de Sidi Achour était géré, depuis sa mise en service, à la fin des années 1980, par la wilaya avant qu'il soit cédé aux employés dans le cadre de la loi relative à la reprise d'activités par les travailleurs. La sonnette d'alarme a été donc tirée pour sauver ce parc, à moins que la situation difficile qu'il connaît est voulue pour passer à une autre étape, celle de sa fermeture et de la vente du terrain d'assiette de 11 hectares sur lequel sont implantés les équipements et le manège et, ensuite, passer à l'étape qui consiste à brader cet espace en le morcelant en parcelles de terrain.
La suite est toute devinée. Les prédateurs rodent autour du parc de loisirs. Alors, la Coquette perdra une usine qui produit un oxygène sain ?
B. BADIS


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