■ Comme de nombreux acteurs, dont le collectif des professeurs en sciences médicales, l'ex-ministre Abdelaziz Rahabi rappelle que la suspension des marches est une nécessité impérieuse compte tenu de la situation sanitaire. "Je regrette le choix du gouvernement de la singularisation et de la ghettoïsation de la Kabylie en autorisant les marches uniquement dans cette région", écrit Rahabi sur son compte facebooka. "J'en appelle, comme je l'avais fait le 14 mars 2020, au sens de la responsabilité des activistes, organisateurs et autres citoyens dont je partage les revendications démocratiques pour suspendre ces marches en raison des risques sanitaires avérés pour eux-mêmes et pour la société", souligne-t-il. "J'appelle depuis le 14 mars 2020 à suspendre les marches du Hirak pour des motifs sanitaires impérieux", a réitéré Rahabi dans un tweet. "Je regrette que le gouvernement ait fait le mauvais choix de singulariser la Kabylie en autorisant les marches uniquement dans cette région", écrit-il.