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Le Mali veut réviser ses accords de défense avec la France
Bamako s'éloigne de Paris
Publié dans Liberté le 20 - 01 - 2022

Le divorce entre la France et le Mali pointe à l'horizon avec cette demande de Bamako de réviser les accords de défense conclus avec Paris. Le chef de l'Exécutif malien a considéré que ces accords sont déséquilibrés et qu'il faudra les renégocier. Une demande en ce sens a été adressée à la France.
Le Premier ministre malien, Choguel Maïga, a dénoncé les traités militaires qui lient Paris et Bamako, affirmant que le Mali "ne peut même pas survoler son territoire sans l'autorisation de la France", ont rapporté les médias.
Présentée ainsi dans cette conjoncture marquée par les sanctions de la Cédéao, les pressions françaises — la France refusant la présence russe au Mali à travers la société de sécurité Wagner ; le Mali évoquant des instructeurs russes — et la recrudescence des attaques terroristes, la décision des autorités maliennes sonne comme une volonté de réduire au maximum la coopération militaire avec la France, le choix étant porté sur un autre partenaire, la Russie.
Une coopération perçue par le Premier ministre, Choguel Maïga, comme une dépendance. Ou pire encore, une atteinte à la souveraineté du Mali, a-t-il dénoncé. Parce que, a-t-il indiqué, le Mali doit demander une autorisation à la France pour survoler son propre territoire.
La demande a été confirmée par la France qui devrait l'étudier. "Nous avons reçu une telle demande, nous l'examinerons", a déclaré à Sputnik un responsable du ministère français des Affaires étrangères lors d'un point presse le 18 janvier, sans donner plus de détails.
Le 15 janvier, le Premier ministre malien de transition, Choguel Kokalla Maïga, a critiqué le bilan de l'intervention militaire française dans le pays et a évoqué l'intention de remettre en cause les accords bilatéraux.
Le lendemain, le ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, a confirmé à France 24 que Bamako avait soumis cette requête fin décembre et attendait toujours une réponse.Depuis plusieurs années le Mali est confronté à la menace terroriste.
Face aux attaques des groupes terroristes en 2013, le gouvernement malien a fait appel en urgence à la France qui a dépêché 4 000 soldats, donnant naissance à l'opération militaire française Serval, rebaptisée Barkhane en août 2014.
Après huit ans d'engagement, Paris a décidé de revoir sa stratégie vu le nombre de pertes humaines (57 soldats français tués) et le coût financier important. En juin 2021, après un nouveau coup d'Etat au Mali, la France a annoncé la fin de l'opération Barkhane.
La brouille diplomatique entre Bamako et Paris s'est intensifiée, et en septembre 2021 les autorités maliennes ont accusé la France d'"abandon en plein vol".
La France a commencé à "rétrocéder" ses bases militaires à l'armée malienne ; un geste qui signifie l'approche de la fin de la présence française dans le pays.
Devant la réduction progressive des soldats français, le Mali s'est tourné vers la Russie en signant des accords de coopération militaire et de fourniture de matériel militaire. Des responsables occidentaux, particulièrement de l'Union européenne ont dénoncé la présence d'éléments appartenant à la société Wagner au Mali. Information démentie par Bamako et Moscou.

D. B./Agences


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