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La solution des spécialistes pour les agriculteurs
Pour rationaliser la consommation de l'eau à Aïn Témouchent
Publié dans Liberté le 17 - 03 - 2022

Le semis direct est une technique qui permet l'établissement des cultures sans aucun travail du sol. Elle comporte donc une seule opération, c'est-à-dire le semis.
Face au danger qui pèse sur les sols algériens, aggravé par la sécheresse qui sévit sur le pays, des spécialistes en agriculture viennent de réagir en appelant les céréaliculteurs d'utiliser de nouvelles méthodes et de nouvelles techniques d'ensemencement. En effet, pour Dr Hadjira Abdelaoui, enseignante au niveau de l'université Belhadj-Bouchaïb et spécialiste en agriculture, il faut que l'itinéraire technique change avec une nouvelle expérience, celle du semis direct qui a été testée en 2010 sur le pois chiche au niveau de la wilaya de Aïn Témouchent et qui a donné de très bons résultats.
"Mais il y a aussi l'agriculture de conservation. Car pour ceux qui procèdent au labour de leurs terres, il faudra qu'ils laissent ce qu'on appelle la part de la terre après chaque moisson", a-t-elle souligné. Le semis direct est une technique qui permet l'établissement des cultures sans aucun travail du sol. Elle comporte donc une seule opération, c'est-à-dire le semis. "En semis direct, puisque le sol n'a pas été travaillé, le semoir doit-être en mesure de bien préparer le lit de semence et assurer un bon contact entre le sol et la semence", a-t-elle expliqué. Pour elle, il faut que cesse le phénomène de la récupération de tout le foin et le fourrage après la récolte, laissant une terre nue avec la disparition de la matière organique.
Il faudra qu'on réfléchisse dès à présent sur les moyens à mettre en œuvre pour une gestion rationnelle et rigoureuse de l'eau destinée à l'irrigation. De son côté, Lahbib Dardek, ingénieur agronome a indiqué que "le plus grand problème en ce moment, ce n'est pas parce qu'il y a une sécheresse qu'on ne peut produire, car il faut tout simplement maîtriser le sol".
"Malheureusement, les sols algériens sont en danger et personne n'en parle. Il faut revoir le système conventionnel utilisé depuis les années 1940, avec la création des tracteurs et des charrues, alors qu'à l'université, il faudra que le système pédagogique change avec l'actualité d'aujourd'hui. La mise à jour est importante dans la science", a-t-il précisé. Selon lui, le semis direct est une technique qui va améliorer sensiblement les réserves utiles de l'eau dans le sol et qui va amener dans le temps à l'amélioration de la perméabilité et la porosité du sol.
"Ce qui nous permet de dégager des endroits où il y aura le maximum d'eau stockée dans les profondeurs et, par ricochet, faire face à l'insuffisance de la pluviométrie annuelle, car en cas de sécheresse, il y aura un renversement du mouvement vertical de l'eau à partir du fond vers la surface qui profitera aux plantes", a-t-il justifié. Dardek Lahbib se targue même d'avoir réussi une expérience de semis direct, lancée cette année au niveau d'une parcelle de 7 ha d'orge à Aïn Témouchent, située à proximité de l'Itma. "Sans aucun travail de sol sachant que cette parcelle n'a pas été travaillée pendant deux ans et que jusqu'à présent elle se porte très bien.
Avec le temps, nous aurons réalisé de meilleurs résultats", a-t-il expliqué. Pour lui, grâce à la technique du semis direct, l'objectif final étant d'améliorer la biologie du sol "surtout tout ce qui est mycorhize qui est le résultat de l'association symbiotique entre des champignons et les racines des plantes, dont les céréales (maïs, blé dur, blé tendre, orge, soja, etc.)".
Ce qu'il faut éviter
Cependant, notre interlocuteur avertit ceux qui sont intéressés par cette expérience. Selon lui, le semis direct doit être accompagné par une couverture végétale permanente. Le sol a toujours été considéré comme un simple support alors qu'il y a beaucoup d'êtres vivants qui se trouvent enfouis sous terre dont les mycorhizes et ces champignons qui doivent être nourris en permanence. "C'est la solution que devront utiliser les céréaliculteurs par rapport à la sécheresse sachant qu'en Algérie, le véritable problème de la céréaliculture n'est pas uniquement l'eau, mais c'est aussi la manière de travailler la terre.
Il ne faut pas oublier que les dernières pluies qui sont tombées à Aïn Témouchent sont arrêtées sur une profondeur de 70 à 80 cm seulement et n'ont pu pénétrer au-delà de cette profondeur, car confrontées à une couche appelée 'semelle de labour' qui est imperméable et que les fellahs ignorent. Il faudra donc briser cette couche soit mécaniquement, à l'aide des charrues spécifiques (charrues à dents par exemple), ou planter des espèces de plantes qui ont un système racinaire profond et qui jouent le rôle de la perméabilité", a conseillé cet ingénieur agronome.

M. LARADJ


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