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15 familles vivent dans une fourrière à Chtaïbo
Sans eau, ,ni electricité et ni gaz
Publié dans Liberté le 26 - 03 - 2006

Quinze familles, soit environ une soixante de personnes, vivent depuis cinq ans dans une fourrière à Chtaïbo, à 8 km à l'ouest d'Oran. Et apparemment personne ne s'en soucie.
Comment en sont-elles arrivées là ? Tout a commencé avec les inondations catastrophiques de 2001 qui ont littéralement détruit les fermettes implantées sur le territoire de la commune Emir-Abdelkader (ex-Saint-Rémy). Six familles qui ont presque tout perdu furent alors provisoirement recasées dans l'immense hangar de cette fourrière à l'époque désaffectée.
Elles seront rejointes quelque temps plus tard par une nouvelle vague de neuf familles délogées de force des appartements flambant neufs de haï Sabbah près de l'université Mohamed-Boudiaf (Usto) et qu'elles avaient illégalement occupés faute de mieux.
Certes le Croissant-Rouge a bien essayé d'apporter son aide à ces sinistrés, mais il ne pouvait les assister indéfiniment.
Depuis, la situation dans ce fourre-tout de bric et de broc et de véhicules immobilisés s'est dégradé de plus en plus et de jour en jour.
Pas d'électricité, pas d'eau, pas de gaz, pas de sanitaires. Bref, pas la moindre commodité. Entassés pêle-mêle, les locataires ont tenté de s'organiser au début de leur calvaire en dressant des rideaux en plastique entre les familles pour se préserver un minium d'intimité, mais le sort apparemment ne l'entendra pas de cette oreille.
Une bougie, une simple bougie, mettra partiellement le feu à la baraque et à quelques baluchons entreposés ici et là par ces malheureux. Avec le temps, le vendeur d'eau ne frappera plus au portail rouillé de la fourrière et quelques enfants quitteront même l'école.Comme Karima, 15 ans, qui était inscrite en 5e année à Saint-Rémy, comme Fadéla en 7e année, Zoulikha a dû, la mort dans l'âme, se séparer de son établissement d'El-Kerma (ex-Valmy).
Des bébés même sont nés dans ce goulag en tôle ondulée. Quatre en total.
Quant aux pères de famille, quand ils ne trouvent pas de petits boulots dans ce dépotoir qu'est Chtaïbo, ils rongent leur frein en surveillant d'un œil discret leur petit monde. Un petit monde qui est loin d'être à l'abri des truands et des voleurs souvent armés, qui viennent piquer des pièces de voitures ou désosser celles qui tiennent encore debout.
De nombreuses mères de famille qui en avaient pris quelques-uns en flagrant délit ont été menacées avec des sabres et des couteaux. Et les autorités locales dans tout ce micmac ? Elles sont impuissantes tout simplement. La raison en est simple : elles n'ont ni les moyens, ni les pouvoirs de les reloger toutes.
MUSTAPHA MOHAMMEDI


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