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Plus de 10 milliards d'euros d'investissement
7 000 projets agréés par l'ANDI
Publié dans Liberté le 09 - 04 - 2006

Pour l'année 2005, l'agence a enregistré plus de 2 500 projets hors hydrocarbures d'un montant global de 511 milliards de DA, soit près de 6 milliards d'euros.
L'Agence nationale pour le développement de l'investissement (Andi) a avalisé, depuis 2001, quelque 7 000 projets, dont une partie est entrée en exploitation totale et une autre en cours de réalisation. Ce qui équivaut à plus de 1 000 milliards de DA, soit environ 10 milliards d'euros d'investissement. Pour l'année 2005, l'Andi a enregistré plus de 2 500 projets hors hydrocarbures d'un montant global de 511 milliards de DA, soit près de 6 milliards d'euros de déclarations d'investissement. L'agence a également traité plus de 85 dossiers de projets d'investissement directs étrangers (IDE) pour une enveloppe de plus de 1,5 milliard de dollars US. Ceci représente, selon M. Abdelmadjid Baghdadli, directeur général de l'Andi, invité hier de l'émission “Questions de l'heure” de la radio Chaîne III, une perception de l'économie nationale, un climat des affaires et des perspectives à l'avenir… “Ce n'est qu'une partie de l'iceberg”, avouera, cependant, le DG. Car, tout le monde, arguera-t-il, ne revient pas à l'agence pour confirmer le lancement effectif du projet. La problématique à laquelle est affrontée l'Andi reste le suivi des projets. Quand bien même elle accorde 6 mois de délais pour la mise en exploitation des projets de transport des voyageurs et 3 ans pour les grands projets, l'agence ne peut suivre de près tous les investissements qu'elle a approuvés. Ce rôle peut être dûment assumé par les services des impôts et ceux des douanes. D'où la nécessité de la mise en place d'un système coordonné d'informations entre les différents intervenants que sont l'Andi, les impôts et les douanes. Les plus gros investissements réalisés en Algérie l'ont été dans le secteur de la téléphonie. L'on cite ceux de Mobilis, Djezzy, Watanyia, le Consortium algérien des télécommunications (CAT) dont le nom commercial Lacom (téléphone fixe) qui totalisent un coût global d'investissement de plus de 4 milliards de dollars US. “Même les 15 millions d'abonnés recensés dans ce secteur, le marché des téléphonies ne risque pas d'être saturé. Les besoins sont encore réels”, rassurera M. Baghdadli.
Des insuffisances dans le suivi des projets
Mieux, il y a de la place pour un quatrième opérateur car les promoteurs veulent encore investir ces créneaux. “Il est néanmoins préférable de laisser un temps de maturation à chacune des licences accordées par l'Etat afin que le pays soit attractif pour les autres opérateurs qui visent gros. On l'a déjà fait pour Djezzy et Watanyia à qui on a laissé deux ans pour chacun”, estime l'invité de la radio Chaîne III. L'industrie des matériaux de construction est également investie par des industriels. Dans la cimenterie, l'on cite le projet de partenariat pour le montage d'une usine de production de 10 millions de m2 de plaques au plâtre qui est un produit nouveau en Algérie. À cela il faut ajouter l'unité de production de ciment blanc en cours de réalisation à Mascara, d'une capacité de près de 500 000 tonnes/an dont plus de 150 000 tonnes seront destinées à l'exportation. Ce produit, faut-il le préciser, n'est jamais fabriqué jusque-là dans le pays. Trois grands projets sont, par ailleurs, identifiés dans le secteur du tourisme. Le premier est un IDE qui concerne la construction de deux villages touristiques de 24 000 lits entre les communes de Zéralda et Boumerdès par des investisseurs saoudiens. Ces derniers ont d'ores et déjà obtenu la décision du Conseil national d'investissement pour une convention d'investissement. Le second est l'œuvre d'un investisseur national qui procédera au réaménagement de toute la région allant de l'hôtel Hilton jusqu'à oued El-Harrach. C'est un investissement, affirme M. Baghdadli, à la fois ludique, commercial et d'affaires. Il y a lieu de citer aussi le partenariat entre la chaîne hôtelière Accor et le groupe Mehri pour l'édification de quelque 36 hôtels.
Foncier industriel, 23 000 hectares de surfaces disponibles
Le projet est en phase de réalisation, notamment dans la wilaya de Constantine. L'autre problème, et non des moindres auquel fait face l'Andi, a trait au foncier. Le DG reconnaît ce sérieux handicap, mais il persiste et signe qu'il existe près de 23 000 hectares de surfaces disponibles réparties sur 72 zones industrielles et environ 460 zones d'activité à travers le territoire national. Les identifications et les enquêtes, qui ont été faites dans ce sens, avouera M. Abdelmadjid Baghdadli, révèlent un taux de 30% de surfaces disponibles, soit près de 7 000 hectares sur lesquels il est possible de lancer de nombreux grands projets. Le problème commence, selon lui, à être réglé par le gouvernement qui a décidé d'accorder des concessions de terrain et non pas des cessions. Si celles-ci ne sont pas suivies par la réalisation conforme du projet, l'Etat reprend son terrain. Un projet de décret a été examiné récemment pour traiter ces problèmes. Ce qui est encore intéressant, c'est que la concession peut donner lieu à hypothèque. L'Andi a enregistré, en outre, plusieurs demandes d'investissement pour la réalisation, en Algérie, d'une usine de production d'engrais dont les fertilisants.
Des projets dans le tourisme, la construction, les engrais
Selon l'invité, trois ou quatre projets sont sur sa table à l'Andi d'un montant de 500 millions de dollars US chacun. Le produit peut être ainsi destiné à l'exportation. La matière première pour la fabrication est le gaz naturel qui est exporté à un certain prix, mais commercialisé à un tarif beaucoup plus bas en Algérie. Le ministère de l'Energie a consacré toute une stratégie pour voir dans quelle mesure est-il possible de créer des partenariats dans ce domaine. L'autre écueil de l'investissement en Algérie, confirmé d'ailleurs par le DG de l'Andi, est lié aux banques. Dès la fin de l'année 2006, promet-il, la mise en place d'un système généralisé de traitement rapide des chèques est en cours. Ainsi, les chèques déposés par une entreprise doivent être honorés, payés, débités ou crédités dans un délai ne dépassant pas une semaine. À noter que l'Andi poursuit ses opérations de charme dans le but de “déstresser”, pour reprendre le verbe du DG, les investisseurs étrangers quant à la destination Algérie. Dans ce sens, le patron de l'agence a pu cibler environ 90 000 chefs d'entreprise algériens résidant à l'étranger qui ont émis le vœu de venir investir en Algérie.
Badreddine KHRIS


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