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Des témoignages accablants
APRES L'ASSASSINAT DE DEUX GARDES COMMUNAUX A TADMAIT
Publié dans Liberté le 17 - 02 - 2003

Après l'assassinat de deux gardes communaux relevant de la section d'Aït Ouarzedine, dans la commune de Tadmaït, distante d'une quinzaine de kilomètres de Tizi Ouzou, l'heure est encore à la psychose et à l'intrigue dans la région.
Et pour cause, le faux barrage perpétré samedi dernier vers 11 heures, par un groupe armé composé d'une cinquantaine de terroristes, sur la route communale menant de Tadmaït vers Aït Ouarzedine, laisse perplexe, dans la mesure où le drame a eu lieu en plein jour et à moins de 1 km d'un cantonnement militaire et d'un siège de la police communale. Selon quelques témoignages recueillis hier auprès de certains passagers braqués par les terroristes, l'opération a duré presque… deux heures ! Finalement, ce fut bien à 11h15, que les terroristes avaient immobilisé le premier fourgon de transport assurant la ligne Aït Ouarzedine-Tadmaït puis un deuxième et un troisième. Pis, même des piétons ont été interceptés et parqués dans un buisson pour contrôle d'identité.
Selon les mêmes témoignages, les terroristes ont confisqué les clés de contact des véhicules. Suite à quoi, ils ont reconnu deux éléments de la garde communale d'Aït Ouarzedine qu'ils soupçonnaient dès le départ, car portant des blousons en cuir noir. Ces derniers n'avaient pas d'armes sur eux car ils venaient de quitter leur cantonnement pour une permission de quelques jours auprès de leurs proches dans la région de Bouzeguène.
Ils furent alors passés à tabac et à l'interrogatoire avant d'être assassinés par balle. Un jeune citoyen, qui portait un blouson noir, a failli lui aussi être confondu et passé par les armes et s'en est sorti miraculeusement. Selon les mêmes témoignages, trois autres gardes communaux et deux militaires en permission étaient présents parmi la foule retenue en otage, mais ils ont échappé à l'attention des terroristes car ils étaient habillés en civil. Selon les mêmes témoignages, les cinq terroristes qui occupaient la chaussée étaient en tenue militaire et parlaient aisément le kabyle, alors que tous les autres éléments embusqués sur les deux côtés de la route portaient de longues barbes et des tenues afghanes et parlaient l'arabe populaire. Après avoir racketté tous les voyageurs, y compris les gardes communaux et les militaires en civil, les terroristes avaient fini par abattre les deux gardes déjà identifiés avant de les déshabiller et les jeter dans les buissons.
Le faux barrage n'a pris fin que vers 13 heures environ. Le groupe armé est reparti en toute quiétude et ce, avant l'arrivée des militaires qui ont quadrillé la région mais en vain. Aux dernières nouvelles, de nombreux jeunes citoyens qui avaient assisté de visu aux scènes affreuses de ce drame sont encore traumatisés.
B. T.


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