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L'Etat doit-il relancer la natalité ?
Pour assurer le renouvellement de la population
Publié dans Liberté le 29 - 10 - 2006

Actuellement, les couples ont en moyenne deux enfants.
“Il est plus facile de freiner les naissances que de les relancer”, note le sous-directeur de la population au ministère de la Santé. Pourtant, de l'avis de M. Ouali, l'Algérie a tout intérêt à ce que l'indice de natalité actuel (une moyenne de deux enfants par couple) reste en l'état. “S'il est en deçà de cette norme, il y aura un problème de renouvellement de la population”, avertit le démographe. Pour cause, alors que l'indice de séniorité progresse incommensurablement, celui des naissances connaît une stagnation. La baisse de la fécondité remonte à la seconde moitié des années 1980, entraînant une modification lente de la pyramide des âges, à travers l'érosion de sa base et la consolidation du sommet. “À l'inverse des deux périodes de plein élan démographique (1966-1977 et 1977-1987), la population âgée s'est accrue, au cours de la période (1987-1998), à un rythme quatre fois plus rapide que celui des moins de 20 ans”, précise l'enquête du département d'Amar Tou sur la santé et la famille. La preuve par les chiffres réside dans les prévisions pour les années 2020 et 2030. Durant les deux prochaines décennies, les naissances ne connaîtront pas d'évolution spectaculaire. Elles seront approximativement de l'ordre de 795 000 et 700 000. En 2000, le chiffre atteint avoisinait les 600 000. Outre l'encouragement de la contraception, la nuptialité retardée est la cause du recul des naissances. Actuellement, l'âge du mariage est en moyenne de 33 ans pour les hommes et 31 ans pour les femmes. Durant les années de terrorisme, les unions matrimoniales ont été peu nombreuses. L'insécurité, l'exode ainsi que la dépréciation du pouvoir d'achat (suite aux restrictions du FMI) ont dissuadé les jeunes de convoler en justes noces. Entre 1990 et 2005, 100 000 mariages ont été enregistrés à l'état-civil. Plus globalement, les mariages tardifs sont expliqués par la transformation du profil des prétendants. Selon M. Ouali, la scolarisation, mais surtout le changement d'attitude des jeunes face au mariage (qui n'est plus une priorité) ont ralenti la célébration des unions. Cependant, M. Benbella, son homologue de l'ONS, estime que les mariages, bien que différés, ont lieu. Les traditions et la religion finissent toujours par avoir raison des atermoiements des jeunes. “Tôt ou tard, il faut bien se marier”, épilogue le démographe. Indubitablement, les unions seront couronnées par des naissances. Plus que les autres, les couples de condition modeste réfléchissent à deux fois avant de procréer. Passée la joie du premier enfant, les parents appréhendent l'arrivée du second. “Les gens sont conscients de ce que coûte un bébé”, relate M. Benbella. Les frais sont calculés en rapport avec l'éducation, la santé… Dans l'avenir, si la tendance à la baisse des naissances se confirme, les pouvoirs publics iront-ils jusqu'à mettre en place des politiques sociales pour offrir une aide matérielle aux couples désireux d'agrandir leur famille ? En Europe, des mesures incitatives (augmentation du montant des allocations familiales, rallongement des congés parentaux…) ont été prises pour relancer la natalité. Cependant, dans les pays les plus confrontés au vieillissement de la population, comme l'Allemagne et les Etats scandinaves (où l'indice de natalité est de 1 seulement), ces dispositifs donnent peu de résultats.
S. L.


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