Selon le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, cette instruction a été signée par le Chef du gouvernement le 6 janvier dernier. M. Rachid Harraoubia, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a déclaré, hier, en marge d'une rencontre avec les syndicats du secteur de l'enseignement supérieur, notamment le Cnes, qu'une instruction a été signée par le Chef du gouvernement concernant le projet du statut particulier de son secteur. “Cette instruction, qui a été signée le 6 janvier dernier, porte sur la méthodologie et les délais de la remise du projet de statut particulier des travailleurs de la Fonction publique du secteur de l'enseignement supérieur”, a souligné Rachid Harraoubia. Le ministre a indiqué que l'instruction dresse un canevas de travail qui explique la méthodologie à suivre pour établir le nouveau statut des travailleurs du secteur de l'enseignement. D'ailleurs, à ce sujet, le ministre a appelé les syndicats à s'organiser en quatre commissions. Chacune d'elles s'occupera d'une catégorie de travailleur de son secteur : la première commission travaillera sur le statut particulier des professeurs en médecine hospitalo-universitaire, la deuxième des professeurs universitaires, la troisième les chercheurs de l'enseignement supérieur et la dernière commission planchera sur la catégorie des corps travaillant au ministère de l'Enseignement supérieur. Ces commissions dresseront une fiche d'évaluation et établiront une classification des grades (grille des références). Le ministre a précisé que la circulaire a arrêté, également, la fin du 1er semestre de cette année pour remettre la grille des références. Concernant le projet du statut particulier, les commissions ont le temps jusqu'au 1er septembre pour soumettre leur travail. À ce sujet, un syndicat, présent lors de cette rencontre, a proposé d'actualiser le statut particulier des professeurs de l'enseignement supérieur tout en signalant que les syndicats ont déjà établi un projet de statut particulier il y a quelque temps. N. A.
