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Crise Libye - Bulgarie
Publié dans Liberté le 31 - 07 - 2007

Le médecin libéré accuse Tripoli de torture
Le médecin bulgare d'origine palestinienne, Achraf Joumaâ Hajouj, libéré le 24 juillet avec cinq infirmières bulgares après huit ans de détention en Libye, a donné des précisions sur les tortures qu'il a subies, dans une interview à l'hebdomadaire français Paris Match. “J'ai été arrêté une première fois en décembre 1998, puis relâché au bout de trois jours. J'ai de nouveau été interpellé le 29 janvier 1999. J'ai été torturé ce jour-là jusqu'en septembre 1999”, déclare M. Hajouj, qui se trouve en Bulgarie depuis sa libération, dans cette interview à paraître demain. “Pendant huit mois, j'ai passé toutes mes journées et toutes mes nuits à genoux, les mains attachées derrière le dos. Dès que ma tête tombait de fatigue, je recevais un coup de chaussure en pleine figure”, raconte le médecin. “Pendant les interrogatoires, j'étais allongé, entièrement nu, pieds et mains attachés, des électrodes sur la peau, et je recevais des décharges électriques dans toutes les parties de mon corps, y compris intimes, chaque fois plus fortes”, dit-il. “J'ai été brûlé par des cigarettes, mordu par des chiens. Regardez mes cicatrices”, déclare-t-il, montrant des traces sur ses mains, ses pieds, son épaule. Les tortionnaires “attachaient mes parties génitales avec des câbles électriques et me traînaient ainsi dans une cour”. “Ils me forçaient à manger, puis me frappaient à l'estomac pour me faire vomir, et je devais lécher ce que j'avais rendu”, poursuit le médecin.
Les tortures infligées aux praticiens visaient à leur faire avouer qu'ils avaient délibérément inoculé le virus du sida à des centaines d'enfants à l'hôpital de Benghazi, dans le nord de la Libye, où ils étaient employés. Cette accusation a été réfutée par de grands spécialistes internationaux du sida, selon lesquels il s'agissait d'une contamination accidentelle due à des conditions d'hygiène insuffisante dans l'hôpital. “Plusieurs fois, les tortionnaires m'ont piqué en répétant : “On va t'injecter le HIV comme tu l'as injecté aux enfants.” Au réveil, je comprenais que ce n'était pas vrai, qu'ils m'avaient seulement anesthésié”, a déclaré M. Hajouj. Le médecin a raconté dans quelles circonstances il avait fini par avouer. “Un jour, ils m'ont dit : “En Egypte, ils violent les prisonniers avec des singes. Ici, on fait ça avec des chiens.” Et un chien s'est approché, derrière moi. Ils ont ajouté : “Même ce chien, il a plus de valeur pour nous que ta vie.” À ce moment-là, j'ai entendu une voix de femme qui criait : “Aide-moi ! Je suis ta sœur !” Et là, j'ai dit : OK, je dirai tout ce que vous voulez. OK, j'ai tué tous les enfants que vous voulez, ça n'a plus d'importance.” Le médecin a compris par la suite que la voix était celle d'une policière libyenne. “Je n'ai reçu ma première visite — mes parents — que le 30 novembre 1999. Auparavant, je n'avais aucun contact avec l'extérieur, aucun avocat. Ma famille n'avait plus de nouvelles de moi. Elle ne savait ni où j'étais, ni si j'étais encore vivant”, ajoute le médecin.
R. I./Agences


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