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Le moudjahid Ould Ali oublié ?
MILITANT DE L'ENA, NATIONALISTE CHEVRONNE ET MOUDJAHID DE LA PREMIÈRE HEURE
Publié dans Liberté le 13 - 11 - 2007

En ce mois de novembre, qui coïncide avec le 53e anniversaire du déclenchement de la guerre d'Algérie, la famille Ould Ali n'a pas savouré, comme toutes les familles, ce grand moment de l'histoire contemporaine de notre pays. Et pour cause, leur symbole, à savoir leur père et moudjahid de première heure, Mohamed Oussalem Ould Ali, n'est plus reconnu par l'administration et, par ricochet, est victime d'un retrait de la qualité de moudjahid. Tout a commencé en 1983, quand son fils Amirouche s'est présenté à l'Entreprise nationale de l'électroménager de Oued Aïssi, à Tizi Ouzou, pour postuler à un poste d'emploi. Usant de sa qualité d'ayants droit, il se présente à l'Assemblée populaire communale de sa localité pour se faire délivrer une attestation de fils de moudjahid.
À sa grande surprise, on lui apprend qu'il n'y a absolument aucune trace d'un quelconque document historique. Suite à quoi, il se présente à la wilaya de Tizi Ouzou pour faire valoir ses droits. Et c'est le choc ! Amirouche apprendra, à ses dépens, que l'attestation de son père est barrée d'un “trait rouge” ! Au ministère des Moudjahidine, on lui signifiera qu'on ne fait qu'appliquer les décisions émanant des wilayas. Depuis cette date, la famille Ould Ali n'a pas cessé de frapper à toutes les portes pour rétablir la vérité. Né le 17 janvier 1903, Mohamed Oussalem, le destin en a voulu ainsi, a rendu l'âme le 17 janvier 1997. Lui qui a tout donné pour la libération de son pays n'a jamais cherché à bénéficier d'un quelconque avantage, selon le témoignage de son fils qui fait face à un véritable parcours de combattant.
Père de deux garçons, dont un handicapé, et de sept filles, dont une handicapée, Oussalem aura, l'espace d'une vingtaine d'années après l'indépendance de l'Algérie, perdu sa qualité de combattant. Une décision unilatérale qui n'a fait l'objet d'aucune décision publique ou d'une consultation de sa famille. Son fils Amirouche, qui n'a jamais déchanté, a même saisi le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, le ministère des Moudjahidine et toutes les autorités compétentes. Vainement. Membre fondateur de l'Etoile nord-africaine (ENA), militant actif du Mouvement national, moudjahid de première heure, détenteur d'une attestation communale et reconnu en qualité de “chef de front, finances et renseignements”, emprisonné pendant 18 mois en 1963 dans le cadre du mouvement du Front des forces socialistes, Mohamed Oussalem Ould Ali fait partie de ces dignes fils de l'Algérie. Raison pour laquelle son fils Amirouche est plus que jamais déterminé à aller jusqu'au bout pour faire toute la lumière sur cette négation.
Il dira à ce propos : “Nous ne savons pas jusqu'au jour d'aujourd'hui les raisons exactes de la décision de retrait de la qualité de moudjahid à notre père. Une chose est sûre, nous avons toutes les preuves pour recouvrer les droits et qualités de ce grand moudjahid, pourtant très connu tant en Kabylie que dans les autres régions d'Algérie.”
FARID BELGACEM


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