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L'Algérie refuse d'augmenter les prix du gaz
La mesure est exigée par des membres de l'OMC
Publié dans Liberté le 14 - 02 - 2008

La partie algérienne n'a reçu, en revanche, aucune requête de ses principaux partenaires exigeant la hausse des prix des carburants, a affirmé Chakib Khelil, le ministre de l'Energie et des Mines.
Le secteur de l'énergie semble parodaxalement plus tenace s'agissant de transposer dans la législation nationale les exigences de membres de l'Organisation mondiale du commerce à l'adhésion de l'Algérie à l'OMC.
En marge de la conférence de presse donnée, hier, sur le lancement de l'Afrec, le ministre de l'Energie et des Mines a laissé entendre, à propos de la question de la suppression de la double tarification des produits énergétiques demandée, notamment, par l'Union européenne, que cette requête est injustifiée. “L'OMC demande l'abandon des subventions. Or, l'Algérie ne subventionne pas les prix du gaz commercialisé sur le marché local. Les prix à la consommation appliqués en Algérie reflètent les coûts réels. Ils couvrent largement les frais de production, de transport et incluent même les marges bénéficiaires. Nous avons montré à cette organisation les textes législatifs qui prouvent que les prix du gaz distribué en Algérie ne sont pas subventionnés. Nous n'avons pas reçu de requête sur les carburants. Ces produits ne sont pas également subventionnés”.
En clair, si l'Algérie décidait de suivre l'OMC, les prix du gaz appliqués aux ménages et aux industriels augmenteront très fortement sur le marché local. La réponse de Chakib Khelil suggère que l'Algérie ne compte pas céder sur ce point, d'autant que les prix bas du gaz constituent pour le pays un avantage concurrentiel, à même de contribuer en particulier au développement de la pétrochimie nationale à travers cette incitation à l'investissement de partenaires nationaux et étrangers via, en un mot, une énergie et une matière première cédées à des coûts inférieurs. Elle a déjà cédé sur le capital minimum exigé pour les importateurs spécialisés dans la revente en état, et à en croire les affirmations officielles sur l'interdiction de l'importation de véhicules de moins de trois ans.
L'Algérie semble, autrement dit, exclure l'alignement des prix du gaz sur le marché intérieur sur ceux de l'exportation.
“C'est aux pays européens de diminuer les taxes sur les produits pétroliers, notamment sur les carburants s'ils veulent une baisse des prix. Les taxes sur les carburants en Europe représentent 80% des prix contre 30% aux Etats-Unis”, a soutenu Chakib Khelil.
En guise de rappel, on entend par double tarification le système de prix appliqués en Algérie : des prix du gaz bas appliqués sur le marché local et des prix du gaz plus importants à l'exportation. À noter que ce sont ces prix bas du gaz, entre autres facteurs importants, qui ont poussé de grandes compagnies comme Total et la japonaise Mitsui à entrer en partenariat avec Sonatrach dans des méga-projets pétrochimiques. D'autres grandes compagnies et des investisseurs du Golfe manifestent un vif intérêt pour le reste des projets.
Sur la position de l'Opep qui sera arrêtée lors de la réunion ministérielle prévue en mars à Vienne, il a écarté toute hausse du plafond de production. “Tout ce ce que je peux vous dire, c'est qu'on ne va pas augmenter la production. Je ne peux pas vous dire ce que la réunion de l'Opep prendra comme décision, mais dans tous les cas de figure, elle va tenir compte de tous les éléments du marché”. Chakib Khelil a souligné que plusieurs facteurs incitent à la prudence.
La chute de la demande pourrait baisser les prix du brut le 2e trimestre 2008
La demande sur le pétrole va baisser le 2e trimestre, suggère t-il. Primo : la probabilité que l'économie américaine entre en récession, l'activité économique ayant baissé dans ce pays gros consommateur de pétrole de 40 à 49%.
Secundo : la hausse des stocks de brut américains, en raison des travaux de maintenance dans les raffineries américaines. Tertio : l'Agence internationale de l'énergie a prévu une baisse de la demande de pétrole de 1,8 million de barils/jour contre une prévision initiale de 1,3 million de barils/jour auparavant.
“L'Opep étudiera tous ces facteurs avant de prendre sa décision en mars à Vienne”, a conclu le ministre, président actuel de cette organisation. Chakib Khelil a rappelé que les prix du brut pourraient se situer entre 80 et 90 dollars le 2e trimestre.
Ils pourraient baisser ainsi de 10 dollars. Le Brent est coté aujourd'hui à 93 dollars le baril. Il a annoncé du reste, une réunion des ministres des Finances des pays membres de l'Opep, à la demande du Venezuela, sur la question de la facturation en euros ou en dollars des exportations de pétrole, tout en affichant un point de vue favorable au dollar américain, même si un pays membre de l'Opep comme l'Iran a déjà choisi l'euro. “Les transactions sur le brut sur les marchés internationaux restent fondamentalement en dollars. Tant que les Etats-Unis conservent leur puissance politique et économique, le dollar américain restera la monnaie de facturation des ventes de pétrole”, a-t-il argué.
N. Ryad


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