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158 000 Sahraouis attendent l'indépendance
Dans les camps de réfugiés de Tindouf
Publié dans Liberté le 16 - 02 - 2008

Un reportage de Florence Beaugé, du quotidien français Le Monde , met en exergue les souffrances des milliers de réfugiés sahraouis vivant dans les camps de Tindouf, qui attendent le retour dans leur pays occupé par le Maroc.
“Voilà trente ans qu'ils attendent. Trente ans dans ce désert inhospitalier de sable et de rocaille, situé dans le sud-ouest de l'Algérie”, écrit la journaliste française. Ils ne s'attendaient guère à ce que leur présence ici dure aussi longtemps, explique l'auteur, qui indique que : “Quand ils sont arrivés ici, fuyant l'avancée des troupes marocaines, dans la foulée de la marche verte lancée par le roi Hassan II en novembre 1975, ils n'imaginaient pas que leur exode s'éterniserait. La question du Sahara occidental, c'est avant tout un drame humanitaire. Pas une famille, ici, qui n'ait un parent "de l'autre côté", dans l'ex-colonie espagnole occupée par le Maroc. Pour tenter de se recréer un semblant de terre natale, ces 158 000 réfugiés sahraouis ont donné à leurs cinq campements les noms des principales localités du Sahara occidental : El-Ayoun, Smara, Dakhla...”
Pour leur subsistance quotidienne, “les réfugiés sahraouis ne subsistent que grâce à l'aide internationale (Programme alimentaire mondial, Union européenne, ONG...) Nourriture, vêtements, médicaments... Tout leur vient de dons, beaucoup en provenance d'Espagne. Pas d'eau courante. Les habitants se ravitaillent dans de petites citernes en zinc, alimentées chaque jour par camions. Quant à l'électricité, ils la tirent de panneaux solaires installés sur le sol. Le soir, il faut choisir : soit s'éclairer, soit regarder la télévision. Il est rare de pouvoir faire les deux en même temps”, raconte Florence Beaugé. La journaliste rapporte les propos de Fatma, mère de sept enfants dont la dernière a 5 ans, qui raconte : “Nous ne pensons qu'à retourner dans notre pays et à être indépendants. Pourquoi souffrons-nous autant ? Il faut que les étrangers nous aident ! Ne pourraient-ils pas convaincre le Maroc que le Sahara occidental ne lui appartient pas ?”. Elle a également rencontré Abdelkhader Taleb Omar, Premier ministre de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et membre de la direction du Front Polisario, qui déplore que l'ONU n'exerce pas de “pressions suffisantes” sur le royaume chérifien pour faire appliquer le droit international. Autrement dit, pour imposer un référendum d'autodétermination au Sahara occidental et rejeter le “diktat” de Rabat, qui n'envisage que l'autonomie, en aucun cas l'indépendance, lui a-t-il affirmé. “La communauté internationale doit-elle accepter la politique du fait accompli ?” s'est s'interrogé Taleb Omar, avant d'avouer son amertume face à la France, coupable de favoriser l'intransigeance du Maroc. L'arrivée au pouvoir de Nicolas Sarkozy, en mai 2007, avait soulevé de grands espoirs au sein du Front Polisario.
Le mouvement indépendantiste voyait dans le nouveau locataire de l'Elysée un homme capable de prendre ses distances avec le roi Mohammed VI et de faire avancer le dossier du Sahara occidental. Mais le discours de M. Sarkozy, fin octobre, devant le Parlement de Rabat, se ralliant au plan marocain d'autonomie et excluant toute idée d'indépendance, a fait l'effet d'une douche froide, affirme l'auteur du reportage. “Nous n'attendons pas de la France qu'elle prenne parti pour nous. Nous lui demandons simplement d'être équilibrée et de respecter la légalité internationale”, plaide encore le Premier ministre de la RASD. “Au Kosovo, on parle d'indépendance. Le Timor, lui, nous a coiffés au poteau ! Mais le monde ferme les yeux sur la question du Sahara occidental. Pour les Sahraouis, c'est une injustice criante !”, lui a aussi déclaré, de son côté M'hamed Khadad, l'un des principaux artisans des négociations de Manhasset (New York), qui devraient reprendre le 11 mars sous l'égide des Nations unies.
R. I. / Le Monde


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