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Un déficit qui date de vingt ans
Recouvrement des impôts à Blida
Publié dans Liberté le 25 - 02 - 2008

La direction des impôts de la wilaya de Blida a enregistré un déficit de 9 000 milliards de centimes en matière de recouvrement. Dans un point de presse, Slimani Chaâbane, directeur des impôts de la wilaya de Blida, a expliqué que ce déficit de recouvrement est un cumul qui date depuis plus de vingt ans.
Selon le responsable, la wilaya de Blida, qui enregistre un fichier de 40 000 contribuables, est l'une des wilayas les plus riches du pays. Par ses zones industrielles et son activité commerciale très dense, une deuxième direction des impôts est devenue impérative.
Evoquant le problème du contentieux, le directeur affirme avoir hérité durant son installation en 2005 à plus de 1 500 affaires et, qu'aujourd'hui, grâce à un travail de coordination entre les services de la justice, la sécurité et la wilaya, les services des impôts ont pu assainir la situation et il ne reste que 156 dossiers à traiter.
Cette opération réussie, qui a demandé un effort considérable des éléments des impôts, a engendré d'autres actions positives dans lesquelles on note, durant l'exercice de l'année écoulée, une réussite de 102 %. Sur les 25 communes de la wilaya, 3 seulement ont enregistré un mauvais résultat. “J'ai demandé au responsable des recettes de redoubler d'effort car dans la wilaya de Blida, vu le nombre important d'opérateurs économiques, on peut atteindre un taux de réussite qui dépasse les 200%”, précise le premier responsable des impôts de la wilaya de Blida. Ce dernier estime tout de même que son rôle d'intervention sur le terrain est limité par le fait que plusieurs prérogatives qui permettaient auparavant aux éléments des impôts d'intervenir efficacement ont été supprimées. Au sujet de la fraude fiscale, le directeur explique que ce phénomène a pris de l'ampleur ces dernières années de la décennie noire durant laquelle la majorité des recettes de la wilaya ont été contraintes, devant les menaces des terroristes, de fonctionner au minimum. Cette tergiversation a permis aux commerçants fraudeurs de trouver mille et une façons de fuir le fisc en procédant, à titre d'exemple, à la confection de registres de commerce sous des prête-noms. Plus de 200 fraudeurs sont enregistrés dans un fichier établi par la direction des impôts. “Les fraudeurs agissent en plein jour. Nous rencontrons souvent des semi-remorques en pleine voie publique faire des transactions commerciales. Ces fraudeurs louent souvent des fonds de commerce pour une durée déterminée pendant laquelle ils obtiennent des registres de commerce puis ils disparaissent dans la nature. Nous avons des milliers de milliards à recouvrer. Ces fraudeurs se trompent s'ils croient qu'ils vont échapper au fisc. Tôt ou tard, ils devront payer leurs dettes envers l'Etat. Nous avons leurs identités et nous avons déjà procédé à des actions de justice”, explique Slimani Chaâbane qui ouvre le débat sur la taxe foncière qui ne dépend plus des prérogatives de la recette des impôts mais est désormais sous la coupe du trésorier de la commune. À ce sujet, le responsable explique que des milliards ne sont pas recouvrés par les trésoriers communaux qui, auparavant, dépendaient des impôts. “Comment peut-on imaginer qu'une ville comme Boufarik fait une recette de trois millions de dinars de recouvrement sur la taxe foncière”, précise le responsable qui, par la suite, avoue que depuis une année une voie de communication a été établie entre sa direction et les opérateurs économiques pour trouver des méthodes afin qu'ils assainissent leur situation vis-à-vis du fisc. “Nous ne sommes pas des monstres, il faudra que les contribuables comprennent que nous sommes à leur disposition pour les aider à toujours trouver une solution à leurs problèmes, car avant tout, ils sont nos clients et nous sommes leurs partenaires”, a conclu le responsable.
K. Fawzi


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