Parmi une centaine d'affaires instruites mardi dernier au tribunal d'Alger figurent celles d'un étudiant ivoirien et d'un ressortissant coréen importateur de son état. Au cours de l'audience, les deux prévenus, accusés de faux et usage de faux, étaient incapables de répondre aux questions du juge d'instruction. Ce dernier fera alors appel à un avocat anglophone présent dans la salle pour traduire les termes du procès. L'avocat qui a fourni des efforts appréciables pour traiter les deux affaires s'est oublié involontairement comme si ces procès étaient les siens. Le juge le rappellera à l'ordre avant de faire appel aux autres présents dans la salle d'audience : “Y a-t-il un traducteur dans la salle, SVP ?” Voilà un volet qui, à notre connaissance, n'a pas été abordé dans le cadre de la réforme de la justice.