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Réconciliation : que reste-t-il à consentir ?
Publié dans Liberté le 11 - 03 - 2008

Le désarmement des Patriotes de haouch Grau signe la fin d'une époque. La fin d'une époque, pas la fin du terrorisme. Parce que la violence terroriste est un fait indéniable qui, comme toute réalité, ne s'évanouirait pas avec le bannissement du concept.
Toutes les illusions ont été convoquées pour tenter de faire passer un compromis politique pour une solution sécuritaire. Le résultat n'est pas, pour le moins qu'on puisse dire, probant. La remise en cause de la démarche dite de réconciliation n'est, pour le régime, même pas envisageable. À Batna, le président de la République l'a confirmé le jour de l'attentat raté contre sa personne. On peut donc considérer que le pouvoir ne considère pas qu'il y a un lien entre la démarche de réconciliation qu'il a adoptée envers le terrorisme islamiste et son efficacité sécuritaire.
L'arrangement ne serait-il donc que l'expression d'une convergence politique entre le conservatisme clanique et rentier et l'islamisme ? Tout a été concédé aux “repentis” : l'impunité solennellement proclamée et méticuleusement appliquée, la déréglementation “bazarie” du commerce nécessaire à leur recyclage économique, leur compensation financière et même l'acclimatation de la société à leurs exigences bigotes. Il ne restait plus grand-chose à leur offrir, sinon à éliminer les “résidus” de résistance qui rappelaient qu'une autre Algérie que celle du compromis était possible. Le mouvement pour la dignité qui fut à l'origine du phénomène de résistance, même s'il a été largement submergé par “l'alimentaire attitude”, était encore représenté par ces Patriotes.
Il faut croire que les islamistes et ceux qui les entourent de leur ardeur ne pouvaient souffrir plus longtemps le spectacle de ces hommes en armes qui constituent le témoin gênant de l'expression passée d'une option républicaine. D'ailleurs, plusieurs assauts ont été opérés à l'effet de les désarmer. Le pouvoir tente avec constance, mais en vain, de couvrir, entre un attentat et un accrochage, le bruit des détonations en s'époumonant à proclamer “le terrorisme résiduel” ou “la paix revenue”. Mais, en même temps, il s'oblige lui-même à exprimer l'état de précarité sécuritaire du pays en fermant les voies et en érigeant des barricades autour de ses institutions et de ses résidences. Alors qu'est-ce qui explique la décision de récupérer des armes auprès de citoyens dont l'armement ne représente pas de risque pour la société et l'ordre public ?
Nous voici plongés en plein paradoxe : dans un pays où le pouvoir proclame “la paix revenue”, le même pouvoir refuse toujours de revenir sur l'état d'urgence. Ce n'est donc pas l'évaluation de la situation politique et sécuritaire du pays qui est à l'origine d'une telle initiative. Il s'agit peut-être d'offrir un nouveau gage de la volonté réconciliatrice à l'islamisme belliqueux, dans un empressement qui, depuis des années, a largement démontré sa vanité.
À constater cette spirale de concessions infructueuses se prolonger, on ne peut que se demander : quelle sera la prochaine ?
M. H.
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