IATF 2025: le plein succès de l'édition d'Alger salué par les institutions continentales    Commerce: des visites de terrain pour suivre le déroulement des foires de fournitures scolaires    Atelier interactif à Alger sur les formations destinées aux jeunes aux besoins spécifiques    Lutte antiterroriste: indentification des deux (02) terroristes éliminés à Tipaza    IATF 2025: la 4e édition, fruit de la détermination du président de la République    Forum mondial des jeunes parlementaires: l'expérience législative algérienne saluée à Lima    AGNU: la Palestine salue l'adoption d'une résolution en faveur de la solution à deux Etats    Ligue 1 Mobilis: le MC Alger impose sa loi, le MC Oran nouveau co-leader    Affluence notable des visiteurs au Salon international de l'agriculture et de la production végétale    L'Algérie décroche la part du lion des contrats signés    Intérêt accru pour l'action participative    Le Parlement européen demande la reconnaissance de l'Etat de Palestine    Manifestation de masse pour la Palestine au Mexique menée par un artiste de renommée mondiale    Condamnation unanime du Conseil de sécurité    Le ministère de la Culture et des Arts remporte le prix du «Meilleur pavillon»    Cameroun : Les supporters des Indomptables inquiets pour la qualification au Mondial    L'international Salah Assad à «Compétition» : «Ne pas céder à la pression, optimiser la concentration sur l'objectif final»    Lancement de la formation du 3e groupe pour l'obtention de la licence CAF    La direction des transports invite les transporteurs à se conformer à la réglementation    Plus de 1.000 bouteilles de spiritueux saisies    Le ministre de l'Education nationale en visite de travail et d'inspection    Appel à renforcer les réseaux de distribution du livre africain    La syndicratie toujours en embuscade pour torpiller la lutte ouvrière    Ouverture lundi prochain de la 27e édition de la Semaine nationale du Saint Coran    L'agression sioniste contre le Qatar pourrait ouvrir "un chapitre dangereux" dans la région    ONPO: mise en garde contre des pages électroniques diffusant de fausses informations et offrant des services fictifs    CSJ: lancement à Alger des activités du camp de jeunes destiné aux personnes aux besoins spécifiques    Festival d'Annaba du Film Méditerranéen: 10 projets de films concourent aux "Journées de l'Industrie cinématographique"    Clôture à Alger des travaux de l'atelier de formation international en coopération avec le Fonds pour le patrimoine mondial africain    L'artiste plasticien Farid Izemmour expose à Alger "Traces et Dialogues : chronologie"    Ligue 1 Mobilis: MB Rouissat ramène un précieux point de Mostaganem    Agression contre le Qatar: la communauté internationale appelée à freiner l'escalade irresponsable de l'entité sioniste    Une délégation chinoise en visite dans plusieurs services de la Protection civile à Alger    Les campagnes de désinformation ne freineront pas la volonté de l'Algérie de protéger sa jeunesse    Hamlaoui préside une rencontre interactive à Aïn Defla    Un tournoi vendredi en mémoire d'Abderrahmane Mehdaoui au stade Chahid "Mouloud Zerrouki'' des Eucalyptus    Programme TV - match du mercredi 29 août 2025    Programme du mercredi 27 août 2025    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Réconciliation : que reste-t-il à consentir ?
Publié dans Liberté le 11 - 03 - 2008

Le désarmement des Patriotes de haouch Grau signe la fin d'une époque. La fin d'une époque, pas la fin du terrorisme. Parce que la violence terroriste est un fait indéniable qui, comme toute réalité, ne s'évanouirait pas avec le bannissement du concept.
Toutes les illusions ont été convoquées pour tenter de faire passer un compromis politique pour une solution sécuritaire. Le résultat n'est pas, pour le moins qu'on puisse dire, probant. La remise en cause de la démarche dite de réconciliation n'est, pour le régime, même pas envisageable. À Batna, le président de la République l'a confirmé le jour de l'attentat raté contre sa personne. On peut donc considérer que le pouvoir ne considère pas qu'il y a un lien entre la démarche de réconciliation qu'il a adoptée envers le terrorisme islamiste et son efficacité sécuritaire.
L'arrangement ne serait-il donc que l'expression d'une convergence politique entre le conservatisme clanique et rentier et l'islamisme ? Tout a été concédé aux “repentis” : l'impunité solennellement proclamée et méticuleusement appliquée, la déréglementation “bazarie” du commerce nécessaire à leur recyclage économique, leur compensation financière et même l'acclimatation de la société à leurs exigences bigotes. Il ne restait plus grand-chose à leur offrir, sinon à éliminer les “résidus” de résistance qui rappelaient qu'une autre Algérie que celle du compromis était possible. Le mouvement pour la dignité qui fut à l'origine du phénomène de résistance, même s'il a été largement submergé par “l'alimentaire attitude”, était encore représenté par ces Patriotes.
Il faut croire que les islamistes et ceux qui les entourent de leur ardeur ne pouvaient souffrir plus longtemps le spectacle de ces hommes en armes qui constituent le témoin gênant de l'expression passée d'une option républicaine. D'ailleurs, plusieurs assauts ont été opérés à l'effet de les désarmer. Le pouvoir tente avec constance, mais en vain, de couvrir, entre un attentat et un accrochage, le bruit des détonations en s'époumonant à proclamer “le terrorisme résiduel” ou “la paix revenue”. Mais, en même temps, il s'oblige lui-même à exprimer l'état de précarité sécuritaire du pays en fermant les voies et en érigeant des barricades autour de ses institutions et de ses résidences. Alors qu'est-ce qui explique la décision de récupérer des armes auprès de citoyens dont l'armement ne représente pas de risque pour la société et l'ordre public ?
Nous voici plongés en plein paradoxe : dans un pays où le pouvoir proclame “la paix revenue”, le même pouvoir refuse toujours de revenir sur l'état d'urgence. Ce n'est donc pas l'évaluation de la situation politique et sécuritaire du pays qui est à l'origine d'une telle initiative. Il s'agit peut-être d'offrir un nouveau gage de la volonté réconciliatrice à l'islamisme belliqueux, dans un empressement qui, depuis des années, a largement démontré sa vanité.
À constater cette spirale de concessions infructueuses se prolonger, on ne peut que se demander : quelle sera la prochaine ?
M. H.
[email protected]


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.