Le ministre de la Communication a rendu public hier, lors de son point de presse tenu au Centre international de presse (CIP), un certain nombre de chiffres liés à la situation de la presse écrite en Algérie 18 ans après l'ouverture démocratique et l'avènement de la presse privée. Le tableau arrêté au 18 avril dernier met en exergue l'existence de 291 titres dont 65 quotidiens (33 francophones et 32 arabophones) pour un tirage avoisinant les 2,16 millions d'exemplaires. À la fin des années 1980, il y avait une cinquantaine de titres (entre quotidiens (6) et hebdomadaires) dont le tirage avait atteint 700 000 exemplaires. Les 32 quotidiens arabophones et les 33 francophones totalisent, selon le ministre, respectivement 1,255 million et 900 000 exemplaires. Il existe en sus 89 hebdomadaires, 76 publications spécialisées et 137 périodiques. Concernant le nombre de journalistes, tout en reconnaissant la difficulté de mener une telle opération de recensement, le ministre a indiqué qu'il y aurait 4 084 dont une majorité, soit 3 000, travaille dans la presse écrite. Sur ce nombre de journalistes de la presse écrite, 2 500 exercent dans le privé et le reste, soit 500, dans les entreprises publiques du secteur. Pour ce qui est des correspondants de presse locaux, le ministre a précisé qu'ils sont 744 journalistes à travailler pour un total de 154 titres. H. S.
