Le 66e commémoration du 8 mai 45 n'a pas apaisé la douleur ni atténuer le mauvais souvenir, encore moins imposer l'oubli. Le 66e commémoration du 8 mai 45 n'a pas apaisé la douleur ni atténuer le mauvais souvenir, encore moins imposer l'oubli. Cela ne peut se faire tant que la France n'aura pas demandé pardon. Un pardon pour ses crimes contre des populations massacrées et jetées dans les ravins par sa légion de Chabat El-Akhra. Sétif, Guelma, Kherrata, mais aussi Draâ El-Gaïd et Melbou ont subi des massacres et la plaie reste ouverte. La ville de Kherrata, ville symbole de ces tueries, a organisé plusieurs festivités à la maison de la culture avec des expositions et des témoignages vivants de témoins de ce sinistre événement qui interpelle toute la conscience humaine et exige le pardon de la France. Il reste un fait d'actualité pour le FLN, l'association du 8 Mai 45 mais aussi pour tous les Algériens. Le FLN et le FFS ont été présents à ces manifestations à travers des rencontres organisées durant lesquelles les secrétaires généraux Belkhadem et Tabbou se sont adressés aux citoyens. B. M.-O.