Bien que tout le monde soit parti en vacances et que les championnats du monde entier ont baissé rideau, le nôtre, et malgré la chaleur suffocante, n'a pas encore fermé boutique. Le champion de la saison 2010-2011 est déjà connu et il ne reste plus qu'à connaître les équipes qui rétrograderont. La première question qui vient à l'esprit et qui en même temps le taraude est la suivante : comment se fait-il que dans les pays réputés pour leur climat froid, le championnat s'arrête au moins de juin alors qu'en Algérie, où il fait très chaud en été, celui-ci ne connaît généralement son épilogue qu'au mois de juillet ? Les responsables de notre football ont beau trouvé des explications à ce problème mais celles-ci ne tiennent pas la route ni ne convainquent personne. Pour le commun des Algériens, le football ne se joue pas sous un soleil de plomb. Et puis même si du côté de la FAF, on avance que presque tous les matchs se jouent à une heure tardive de la journée, c'est quand même irrationnel de jouer des rencontres au mois de juillet. Mais comme la FAF a tendance à avoir toujours raison, notre football est violemment frappé par la déraison. Déréglé au point qu'il a fait fuir les amoureux du ballon rond. Au point où on en est, il n'est pas étrange que cette fédération programme des matchs au mois d'août. Et puis, même les joueurs ont besoin de repos pour recharger leurs batteries et bien entamer la saison suivante. Mais tous ces paramètres ne sont pas pris en compte par une programmation dénuée de toute rationalité. Ce n'est pas du tout logique qu'un championnat s'arrête au mois de juillet pour reprendre le mois d'août. Tout est bizarre dans notre championnat qui, contrairement à tous les autres championnats du monde entier, ne se distingue, chaque saison, que par le bas de son tableau où se dispute la survie de plusieurs clubs comme c'est le cas aujourd'hui. Bonne vacances et rendez-vous au mois de Ramadhan.