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Les enjeux de pouvoir
Publié dans La Nouvelle République le 27 - 09 - 2011

Il faudrait bien, de temps à autre, se poser la question de savoir pourquoi il n'y a pas eu de période durable d'état de grâce lorsque viennent à avoir lieu des changements au sommet.
L'exercice du pouvoir n'a peut-être pas assez usé le pouvoir lui-même, ni les partis politiques qui se disent partie intégrante du de celui-ci ni même les partis d'opposition politiques par les critiques incessantes contre la gestion du pouvoir par le… pouvoir. Y a-t-il une lassitude au sein de tous les partis ? Ceux qui sont au pouvoir feront tout pour ne pas s'en faire éjecter. Aït Ahmed avait bien refusé le poste de président du HCE. Bouteflika, en 1994, avait lui également renoncé à être le successeur du HCE, mais pas pour les mêmes raisons, puisqu'il était revenu à la trajectoire du pouvoir cinq années plus tard. Même usés jusqu'à l'os, ceux qui sont au pouvoir soutiendront mordicus qu'ils ont la grande forme et que jamais ils n'ont été aussi en forme. Il y en a qui accepteraient le poste de président du FMI même s'ils n'ont jamais parlé d'économie ou de finance. Personne ne dira qu'il est fatigué en travaillant au sein du pouvoir et à sa périphérie. Même s'il est fatigué lui aussi (celui qui est dans l'opposition), il n'acceptera jamais de dire que le réveil a sonné pour rajeunir le pouvoir ou rajeunir l'opposition. Les partis d'opposition ne s'avoueront jamais usés des suites de leur impossibilité à accéder au pouvoir. Des combats pourtant menés sans conviction. Dans tout ce qui peut être observable, il n'apparaît nulle part d'indice pouvant plaider en faveur de l'enracinement populaire de tout parti légal, quel qu'il soit. Pourtant, ni les partis au pouvoir ni ceux de l'opposition ne pèsent sur les choix du devenir du pays. Il faudrait bien, de temps à autre, se poser la question de savoir pourquoi il n'y a pas eu de période durable d'état de grâce lorsque viennent à avoir lieu des changements au sommet. L'exercice du pouvoir n'a peut-être pas assez usé le pouvoir lui-même, ni les partis politiques qui se disent partie intégrante du de celui-ci ni même les partis d'opposition politiques par les critiques incessantes contre la gestion du pouvoir par le… pouvoir. Y a-t-il une lassitude au sein de tous les partis ? Ceux qui sont au pouvoir feront tout pour ne pas s'en faire éjecter. Aït Ahmed avait bien refusé le poste de président du HCE. Bouteflika, en 1994, avait lui également renoncé à être le successeur du HCE, mais pas pour les mêmes raisons, puisqu'il était revenu à la trajectoire du pouvoir cinq années plus tard. Même usés jusqu'à l'os, ceux qui sont au pouvoir soutiendront mordicus qu'ils ont la grande forme et que jamais ils n'ont été aussi en forme. Il y en a qui accepteraient le poste de président du FMI même s'ils n'ont jamais parlé d'économie ou de finance. Personne ne dira qu'il est fatigué en travaillant au sein du pouvoir et à sa périphérie. Même s'il est fatigué lui aussi (celui qui est dans l'opposition), il n'acceptera jamais de dire que le réveil a sonné pour rajeunir le pouvoir ou rajeunir l'opposition. Les partis d'opposition ne s'avoueront jamais usés des suites de leur impossibilité à accéder au pouvoir. Des combats pourtant menés sans conviction. Dans tout ce qui peut être observable, il n'apparaît nulle part d'indice pouvant plaider en faveur de l'enracinement populaire de tout parti légal, quel qu'il soit. Pourtant, ni les partis au pouvoir ni ceux de l'opposition ne pèsent sur les choix du devenir du pays.

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