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Volonté politique commune pour édifier un partenariat stratégique
Publié dans La Nouvelle République le 27 - 09 - 2011

Le ministre italien des Affaires étrangères a soutenu, hier, à partir d'Alger, que «la solution politique est la seule alternative urgente pour le règlement de la crise libyenne» en annonçant, notamment, que «la feuille de route de l'UA sera discutée vendredi à Istanbul».
C'est au cours d'un point de presse animé conjointement par le chef de la diplomatie italienne et son homologue algérien M. Mourad Medelci, à l'issue d'une séance de travail à huis clos, tenue hier, que M. Franco Frattini a tenu des déclarations précises. Si les deux responsables ont évoqué les questions d'intérêts communs au cours de leurs entretiens, les questions régionales, dont la crise libyenne, ont été au centre des débats. A ce propos M. Medelci a indiqué que la solution pour la crise libyenne évoquée avec son homologue italien «est celle de l'Union africaine» réaffirmée à Malabo, tout en soulignant qu'il est temps «de passer à la solution politique». Position partagée par Rôme au vue des propos du chef de la diplomatie italienne déclarant : «Je partage l'approche algérienne pour une solution de paix et de sécurité dans la crise libyenne» et de préciser : «C'est urgent» d'aller vers la solution politique et que celle -ci «gagne» davantage du terrain. Des propos traduisant la teneur des discussions sur la crise libyenne. A ce propos, M. Medelci a indiqué : «La solution politique, véhiculée par la proposition faite par l'Union africaine, a retenu toute notre attention». Le chef de la diplomatie italienne, quant à lui, a tenu à indiquer : «Nous (Alger et Rôme) sommes les voisins les plus proches de la Libye», d'où le soucie majeure et partagé par les deux pays de consentir plus d'efforts pour l'avènement d'une solution politique dont les discussions prévues sur la feuille de route de l'UA lors de la rencontre d'Istanbul, vendredi prochain. Ce qui illustre la prise en compte de plus en plus de la contestation exprimée par l'opinion et la communauté internationales sur le non-règlement de la crise libyenne par toute action militaire, dont l'intervention de l'Otan en Libye depuis près de quatre mois via la résolution 1973. En soulignant que la démarche de l'Union africaine de Malabo avait «le mérite d'être collective», le chef de la diplomatie algérienne affirme que «le fondement et les conditions de la mise en œuvre de cette démarche sont non seulement un sujet d'attention permanente des Italiens, mais ces derniers partagent le point de vue qui voudrait qu'on passe maintenant à une solution politique». En effet, les contours de la feuille de route de Malabo, portant sur un cessez-le-feu et le lancement du dialogue politique interlibyen, sans la participation du Colonel El Gueddafi est à même de d'arrêt l'effusion du sang de l'ensemble des Libyens. Par ailleurs, M. Frattini a eu à déclarer lors de la conférence de presse qu' «on ne peut diviser en deux le pays (la Libye)», ce qui semble être une indication sur les objectifs escomptés et inavoués de certains membres de l'Otan, cherchant à diviser le territoire libyen. Autre question évoquée, hier, par MM. Frattini et Medelci, la menace terroriste au Sahel. A ce propos, le chef de la diplomatie italienne a tenu à souligner «le rôle-clé d'Alger dans la lutte contre le terrorisme au Sahel» et que cette menace en «est la plus grande pour le bassin méditerranéen». «Les groupes terroristes se sont servis d'armes», déclare M. Frattini après avoir fait allusion à l'intense circulation et fourniture d'armes dans la crise libyenne sans pour autant évoquer le dernier largage d'armes par la France via ses hélicoptères militaires en soutien à l'opposition libyenne. Quant auxrelations bilatérales, il a été question communément de la volonté politique des deux pays à aller vers «un partenariat stratégique» entre Alger et Rôme via une coopération plus élargie à d'autres domaines que les hydrocarbures. Pour M. Medelci, il s'agit de propulser notre coopération «pour qu'elle devienne plus stratégique» touchant d'autres secteurs, tels que «la coopération militaire et sécuritaire». Des questions qui seront portées lors de la réunion de la haute comminssion mixte algéro-italienne, prévue avant 2012, à Alger, en présence de Berlusconi. Une coopération qui devrait être stratégique entre Rome et Alger pour M. Frattini qui a tenu à préciser que son pays «veut garder sa deuxième place entant que partenaire» de l'Algérie. Et d'indiquer que Rome compte diversifier son partenariat dans d'autres secteurs, en citant «l'agriculture, les énergies renouvelables» et l'élaboration d'«accords de longue durée» entre Rôme et Alger, qualifiés par M. Frattini «de stratégiques et d'historiques». Par ailleurs, dans sa réponse à une question sur d'éventuelles contagions de Rôme par la crise grecque, dont font état certains de ses partenaires européens, M. Frattini dira que ce n'est que «spéculations». Et de préciser plus loin dans sa réponse que «la situation est sous contrôle» ne manquant pas d'émettre des regrets de voire ses partenaires européens disperser devant l'absence «de gouvernance économique commune», indique Frattini.

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