Pour une première, ç'en est une. Le RCD, pas celui du président tunisien Benali mais le nôtre, fait une petite incursion dans le monde du football avec l'intention de marquer des buts politiques, évidemment. Le parti de Saïd Sadi s'attaque frontalement au président de la JSK, Mohand Chérif Hannachi. Il n'y a rien de politique dans ce commentaire mais cette incursion prête à une foultitude de supputations si ce n'est à une suspicion tout à fait légitime. Exit le côté politique de la chose, il est manifestement clair que cette sortie médiatique, même si elle dépasse le cadre sportif, n'est pas fortuite puisque Hannachi ne fait plus l'unanimité dans la maison kabyle. Il ne le faisait d'ailleurs pas depuis longtemps mais il reste indéboulonnable et même indéracinable. Toutes les tentatives de le «dégommer» sont jusqu'à l'heure actuelle vaines et infructueuses. Il faut au moins lui reconnaître sa force à toute épreuve mais surtout sa grande capacité à éliminer tous ses détracteurs. Chaque année que Dieu fait, il fait face à ce genre de situation qu'il sait renverser quand tout le monde l'attendait le moins. Même ses prétendues et récurrentes démissions n'ont jamais tenu la route, y compris quand l'opposition saute sur l'occasion pour exiger son départ. L'alternance à la tête de la JSK et Hannachi, ça fait vraiment deux et ce n'est pas le RCD qui va lui pousser la main même si l'ingérence de ce parti politique dans le volet du recrutement des joueurs est vraiment tirée par les cheveux. C'est vrai que la JSK de ces dernières années, n'est plus celle qui faisait main basse sur les titres mais de là à sauter sur l'occasion pour descendre en flammes son président, le pas est franchi. Mais Hannachi a plus d'un tour dans son sac même s'il ne fait plus le poids devant certains autres présidents de clubs aux moyens financiers colossaux. Il est dans le collimateur mais ça ne veut pas dire qu'il flanchera.