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Difficultés à Tizi Ouzou et à Béjaïa
Publié dans La Nouvelle République le 27 - 09 - 2011

Dans un entretien accordé à la Chaîne III de la Radio nationale dont il était l'invité de la rédactionPour le Pr Sid-Ali Boukrami, secrétaire d'Etat chargé des Statistiques auprès du ministère de la Prospective et des Statistiques, a évoqué le recensement économique qui a été, dit-il, un pari.
Son premier objectif, fait-il savoir, est de rapprocher l'administration des opérateurs économiques. Il trouve que si les commerçants du Hamiz n'ont pas renvoyé les enquêteurs, c'est grâce, dit-il, à la communication. A ce titre, il a ajouté qu'il n'y a pas eu d'incidents majeurs. Il fait observer que les régions difficiles ont été Tizi Ouzou, Béjaïa et un dégré moindre Alger. Ailleurs, il n'y a pas eu de problèmes. Dans un autre contexte, il a affirmé que la crise économique mondiale est en même temps une crise de la société, extrêmement profonde, tout en précisant que la crise mondiale est une crise de croissance économique. Il fait remarquer que les dernières prévisions de la croissance aux Etats-Unis sont encore plus pessimistes que celles que l'on attendait. C'est 1% de croissance et avec ce taux, dit-il, on ne peut pas aller très loin. Il y a, fait-il observer, un problème réel de croissance dans l'économie mondiale, la croissance est fortement ralentie, ajoute-t-il. Il rappelle qu'en 2007, il y avait les prémices de la crise vécue aujourd'hui, mais les solutions adoptées alors ont été insuffisantes. Il souligne qu'il y a suffisamment de ressources dans le monde pour satisfaire tous les besoins mais pas pour satisfaire l'avidité des hommes. Il faut, dit-il, lutter contre la cupidité et l'avidité. Le problème consiste, ajoute-t-il, à répondre aux besoins et non pas en une accumulation démesurée des richesses. Le Pr Boukrami explique que la crise financière internationale comprend deux éléments : la titrisation (qui a conduit aux subprimes, c'est-à-dire la sous-évaluation du risque) et les primes d'assurances qui sont prises sur un certain nombre d'engagements pris par les pays, qui représentent 700 000 milliards de dollars dans le monde, dix fois le PIB mondial, précise-t-il, ce qui est, ajoute-t-il, incontrôlable. Il insiste sur le fait que l'économie fonctionne pour des besoins, il s'agit de revenir à une gestion parcimonieuse des ressources. Concernant le placement des réserves de change de l'Algérie, il estime qu'il n'y a pas d'alternative aux bons du Trésor américain. Il y a la Chine mais il faudra attendre 20 ans, ajoute-t-il. A propos des réformes économiques, il fait observer que le problème aujourd'hui est de connaître la société et le modèle qui le convient le mieux. Il estime que nous ne connaissons pas notre société. Il rappelle que l'économie dans notre pays est opaque et dès que l'on veut mettre de la transparence, de la traçabilité, il y a des réactions multiples. Le consensus doit porter sur un minimum d'exigences, dit-il.

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