Comme annoncé dans la presse nationale et internationale, suite au Conseil des ministres en date du 12 septembre 2011, nous avions indiqué officiellement avec de nombreux amis de toutes les régions du pays, dès que les décrets d'appli-cation seront mis en œuvre, que nous déposerons un agrément pour lancer une télévision «Algérie Internationales Mondr Plus». Nous avons reçu de très nombreux appels tant au niveau de l'Algérie que de l'étranger. Pour cette raison, nous donnons ces précisions. 1.-Nous inspirant d'un quotidien en 1994 qui est devenu par la suite un grand quotidien et une référence, ayant été à l'origine de ce lancement, nous avons décidé, et selon les modalités de la loi régissant l'investissement, que l'Assemblée générale, ouverte à notre émigration, serait composée d' actionnaires , répartis en 1/5 de journalistes,1/5 d'intellectuels et universitaires, 1/5 d'hom-mes d'affaires, 1/5 de citoyens et 1/5 aux étrangers. Du fait de l'orientation de la chaîne, pour ce dernier cas, la part de 70% sera donnée aux actionnaires maghrébins, africains et du Moyen-Orient et 30% aux Européens, Américains et Asiatiques. Le conseil d'administration reproduira cette composante. Chaque action est évaluée pour l'instant à 1 000 euros et chaque actionnaire ne pourra détenir plus de 10 actions afin d'éviter la monopolisation de la décision, ayant décidé d'appliquer la démocratie d'abord à nous- mêmes. 2.-Ce sera une chaîne satellitaire dont le choix du satellite sera fonction à la fois de son efficacité utilisant les dernières technologies et de la rentabilité financière. Elle sera diffusée avec des alternances en langue arabe et française avec une synthèse de l'information en anglais qui durera environ 30 minutes journellement. Cette chaine sera ouverte à toutes les sensibilités tant nationales qu'internationales : personnalités intellectuelles, économiques et politiques, associations, cadres de l'Etat, entrepreneurs publics et privés, artistes. Cela concernera des débats contradictoires productifs, géostratégiques, politiques, socioculturels, et axés essentiellement sur le Maghreb et l'Afrique et les domaines économiques et financiers qui ont un impact sur le devenir de l'Algérie. Les documentaires sur l'Afrique et le Maghreb seront notre priorité tout en alternant avec un film ciblé deux fois par semaine et de la musique pour la jeunesse. 3.-Nous avons l'ambition de nos moyens et notre initiative n'est pas un jeu d'enfants. Nous avons l'ambition de mener à bien cette aventure passionnante et les nombreux messages de soutien de toutes les régions du pays nous invitent à persévérer dans cette voie. Nous sommes conscients des importantes difficultés que nous rencontrerons. Nous sommes également conscients que le lancement d'une télévision n'est pas seulement une question d'argent, certes nécessaire au départ pour avoir le fonds de roulement nécessaire, mais non déterminante. C'est avant tout une question de bon management stratégique, comme toute entreprise, en plus de la crédibilité des acteurs, des réseaux tant locaux qu'internationaux qu'ils établiront tenant compte de la concurrence d'Internet, afin d'asseoir la pérennité dans le temps. L'action stratégique devra reposer sur la ressource éternelle qu'est la ressource humaine. Nous espérons que l'ouverture du champ audiovisuel soit une réalité, pour un élargissement des libertés, fondement de la démocratie tenant compte de l'anthropologie culturelle de l'Algérie. Face aux mutations géostratégiques importantes entre 2011/2020, la donnée culturelle sera stratégique, car fondement des actions politiques et économiques futures. La déontologie sera essentielle afin d'éviter tant le dénigrement gratuit que l'autosatisfaction source de névrose collective. Il s'agira de donner une image réelle et positive à la fois de l'Algérie et de notre continent.
