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Facteur de blocage ?
Publié dans La Nouvelle République le 27 - 09 - 2011

La Chambre de commerce et d'industrie algéro-française (CCIAF) organise, aujourd'hui à la salle de conférence de l'hôtel Sabri, une rencontre avec ses adhérents en activité sur le territoire de 17 wilayas. Au programme, une conférence sur «l'éligibilité pour l'obtention d'un visa d'affaires».
Initiative pertinente même si l'organisateur, la CCI algéro-française, n'a pas prévu d'inviter les représentants de la presse. Pertinente parce qu'elle intervient à un moment où les opérateurs économiques des régions de l'est du pays éprouvent des difficultés pour leur déplacement vers l'hexagone. Ce sont majoritairement des hommes d'affaires intéressés par des investissements, la prospection de partenariat, les échanges commerciaux et par l'import-export des produits entre les deux pays. D'autres, contrairement à ce qui se fait au centre et à l'ouest du pays, bénéficient d'un visa de très courte durée dépassant rarement le mois. Toutes ces difficultés ont été dénoncées par les opérateurs économiques de 17 wilayas de l'Est qui, en termes de visa, sont de la compétence du consulat général de France à Annaba. Tant et si bien que loin de se développer, les échanges commerciaux entre les opérateurs des deux côtés de la Méditerranée enregistrent ces dernières années une courbe descendante. On peut même dire que ces échanges sont en récession, assez sérieusement pour jeter le trouble dans le milieu des hommes d'affaires algériens en activité à l'est du pays. «Depuis l'arrivée de l'actuel consul général, il faut bien des acrobaties pour disposer du visa. Nos rendez-vous attendent le bon vouloir des services consulaires. En tout état de cause, cela fait déjà des mois que je ne m'adresse plus aux Français pour me déplacer en France ou ailleurs dans les pays de l'Union européenne. J'ai même fait une croix sur les produits que j'importais en totalité auprès de fournisseurs français», explique un de ces opérateurs spécialisés dans le commerce de la pièce de rechange. C'est dire que ces trois dernières années, les services consulaires français à Annaba donnent l'impression que leur seule mission est de rejeter le maximum de demandes de visa. Considérés comme étant un facteur bloquant du développement des échanges commerciaux, ces services n'ont pas fini d'alimenter un feuilleton aux multiples rebondissements. C'est apparemment ce qui motive la démarche de la CCIAF d'inviter à cette rencontre, qui se tiendra de 14h à 16h, ses adhérents avec comme tête d'affiche William Bunel, le consul général de France à Annaba, qui expliquera sa vision de l'éligibilité pour l'obtention d'un visa d'affaires. Seront également présents, les responsables des CCI des régions de l'Est. Même si elle comporte un ordre du jour, à quel objectif répond cette rencontre qu'animera William Bunel au titre de principal conférencier ? Quel argument pourra-t-il avancer pour justifier le fait que ses services soient classés en tête de liste des consulats généraux de France à travers le monde comptabilisant le plus grand nombre de rejets de demandes de visa. Est-ce son appartenance au Front national qui, au contact des demandeurs algériens de visa, le pousse à adopter et à faire adopter par ses collaborateurs un comportement à la limite de la xénophobie. C'est ce qui expliquerait le pourquoi du rejet d'au moins 80% des demandes de visa d'opérateurs économiques ou de particuliers. Bien que souverain dans ses décisions, il n'en demeure pas moins que le consulat général de France à Annaba est loin de la mission qui lui est impartie. Celle, entre autres, d'apporter une information pratique, rigoureuse et fiable sur les mille et une manière de développer les échanges commerciaux entre les deux pays. En tout état de cause, la lecture des statistiques douanières du trafic portuaire et aéroportuaire dans les deux sens laisse ressortir que depuis l'arrivée de William Bunel, ces échanges sont en net recul. «Nous avons vainement alerté toutes les institutions de la République française sur les risques que représente ce consul général de Annaba sur les échanges commerciaux entre les deux pays. C'est pourquoi l'on se pose la question si le comportement de ce diplomate n'obéit pas à une instruction de sa tutelle dans le cadre d'une démarche politique de la France vis-à-vis de l'Algérie». Cette même tutelle, dont le pays est l'un des plus importants fournisseurs de produits divers à l'Algérie, gagnerait à s'intéresser à ce qui se fait au niveau de sa représentation d'Annaba. Notamment en ce qui concerne la libre circulation des opérateurs économiques et leur exaspération qui a atteint le point de non-retour. Et ce n'est pas une rencontre de 2 heures animée par celui que les mêmes opérateurs qualifient de source de blocage qui résoudrait le problème. Les adhérents de l'Agence nationale pour le développement de l'investissement, des chambres de commerce et d'industrie d'Algérie, particulièrement celles de l'Est, les administrations, les structures culturelles, les animateurs du secteur de la petite et moyenne entreprise et bien d'autres sont bien sceptiques. D'autant, estiment plusieurs de ces adhérents, que même au plus fort des acte terroristes y compris en France, les restrictions de visas pour les Algériens n'ont pas atteint ce degré. «L'on est droit de se poser des questions sur la réelle mission impartie au premier responsable de la représentation diplomatique française à Annaba», ont-ils ajouté.

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