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Problématique des réserves de change et du pouvoir d'achat des Algériens
Publié dans La Nouvelle République le 11 - 10 - 2011

L'objet de la présente contribution est de poser objectivement les liens entre la relative aisance financière à travers l'importance des réserves de change et le pouvoir d'achat des Algériens, analyse inséparable de la compréhension des mutations mondiales et de la régulation de l'économie locale.
1. Face à la crise de l'endettement des Etats du monde, l'Etat algérien artificiellement riche Après la déclaration du gouvernement invoquant la bonne santé financière du pays, dont effectivement le stock de la dette en 2011 (principal et services) est inférieur à 4 milliards de dollars et la dette publique intérieure à moins de 1 milliard de dollars, plusieurs questions importantes se posent devant éviter l'opacité cause de rumeurs dévastatrices, face à la crise de l'endettement des Etats occidentaux. Le PIB mondial est évalué, selon les statistiques du FMI en 2010, à 61 963 milliards de dollars US, et, selon la FED américaine, la dette publique US dépasse les 14. 251 milliards de dollars, soit 97% du PIB pour une population estimée à 310 millions d'habitants. Pour l'ensemble de la Communauté économique européenne des 27, selon Eurostat, la dette publique représente 80% du PIB, soit 12.885 milliards de dollars pour une population d'environ 500 millions d'habitants. USA et Europe 12% de la population mondiale - estimé à 6,8 milliard d'âmes en 2010 - concentrent 27 136 de milliards de dollars de dettes publiques, soit 45% du PIB mondial. Je précise que la Chine, pourtant deuxième puissance économique mondiale depuis 2010, pour une population de 1,33 milliard d'habitants, totalise seulement un PIB de 5 745 milliards de dollars, soit 9,5% du PIB mondial. Face à cette situation de turbulences de l'économie mondiale qui touche tous les pays, le gouvernement algérien, faute de prospective, assistant en spectateur, dont l'essence de la crise est structurelle, quelle est la structuration des réserves de change de l'Algérie évaluées à 175 milliards de dollars au 1er juillet 2011 dont 94% placées à l'étranger dont une fraction en bons du Trésor américain (est ce que le montant officiel de 50/60 milliards de dollars) , dans les autres banques centrales européennes ou des banques privées internationales (20% avant 2008, 2% depuis fin 2010) dites bien cotées AAA mais dont certaines ont été décotées depuis la crise financière mondiale d'octobre 2008. Les données de 45% en dollars, 45% en euros, 5% en livres sterling et 5% en yen sont-elles justes (1)? Que rapportent ces placements sachant que pour 2011 le taux directeur de la FED (entre 0 et 0,25% depuis 2010) et celui de la BCE (1,5% depuis avril 2011) ceux du Japon (0,5%) et de la Banque d'Angleterre (0,5%). Avec un taux d'inflation même faible, environ 2/3% depuis 2010, cela donne un rendement zéro, voire négatif. Cela doit être également soit pondéré à la baisse par la dépréciation d'une monnaie (ce qui est le cas pour le dollar : plus de 40% depuis le 1er janvier 2000) ou à la hausse en cas d'appréciation (cas de l'euro), les exportations d'hydrocarbures se faisant en dollars et les importations algériennes pour 60% en euros. C'est que l'utilisation des réserves de change pose un véritable problème stratégique engageant l'avenir du pays. Doit-on continuer à privilégier la sécurité des placements même si le rendement est faible, voire négatif, ce qui équivaudrait que l'Algérie finance le développement d'autres pays et pourquoi alors continuer à épuiser les réserves d'hydrocarbures reconvertis en monnaies incertaines? Supposant des compétences, les Algériens à l'étranger dans ce domaine spécialisé ayant montré leur savoir-faire , et là on en revient toujours au management stratégique et à la ressource humaine, pilier du développement, du fait de la faiblesse de la capacité d'absorption afin de respecter les engagements internationaux en approvisionnement énergétique, ne serait-il pas préférable de les investir à travers la création de grands groupes nationaux tout en évitant tout monopole néfaste, en Algérie, dans le cadre d'un partenariat bien ciblé gagnant/gagnant, une autre fraction en fonds souverains par l'achat d'actions et d'obligations afin d'avoir un rendement beaucoup plus élevé supposant la ressource humaine ? Dans ce cas, c'est comme dans le casino, avec des risques de gains et de pertes. Un exemple : si l'Algérie avait placé ses réserves de change au moment où l'once d'or était coté à 800 dollars, et comme l'once fluctue actuellement entre 1 600/1 700 dollars, on aurait doublé les réserves de change de l'Algérie, c'est-à-dire plus de 300 milliards de dollars en termes de parité du pouvoir d'achat ? Cela aurait pu s'appliquer à d'autres actions en Bourse dévalorisées en 2009 dont les cours ont remonté depuis. (Suivra)

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