Il y a quelques jours, nous avons reçu, sur notre plateau de rédaction, M. Haboussi qui s'est présenté en qualité de secrétaire général et porte-parole du RCN (Rassemblement pour la concorde nationale). Lors de notre entretien avec M. Haboussi (voir notre édition du 24 septembre 2011), nous avons demandé à ce dernier, je cite : Des personnes parlent au nom du RCN comme étant le secrétaire général. Pouvez-vous nous éclaircir à ce sujet ? En réponse à notre question M. Haboussi a affirmé que plusieurs personnes ont été traînées devant les tribunaux et continuent de parler au nom du RCN. A ce sujet, il n'a pas manqué d'indiquer que la justice sera saisie au moment opportun. Après l'interview de Monsieur Haboussi, nous avons reçu une mise au point émanant du docteur Abdelwaheb Djebaïli, auteur du livre : Abdelaziz Bouteflika, homme de la concorde et de la diplomatie, qui à son tour s'est présenté en tant que président du Rassemblement pour la concorde nationale nationale. A son tour, le Dr Djebaïli a tiré à boulets rouges sur ceux qui parlent au nom du RCN, alors qu'ils n'ont pas la légitimité. Il a également brandi la menace de saisir la justice contre ceux qui utilisent le nom du RCN. Le Dr Djebaïli a ajouté que des personnes utilisent le nom du parti pour demander au citoyen des fonds, en leur promettant monts et merveilles. «Au nom des fondateurs du parti du RCN, de ses dirigeants et de ses militants, je décline toute responsabilité quant aux actes entrepris par ces personnes», a-t-il déclaré. Le premier président était M. Sid-Ahmed Ayachi, a-t-il précisé. Après des défaillances enregistrées contre M. Sid Ahmed, les membres de l'assemblée nationale représentant 35 wilayas ont mis en place une nouvelle direction collégiale, selon M. Djebaïli. «Sous la nouvelle direction, le parti du RCN a tenu son congrès consultatif sous ma présidence et ce, contre vents et marées» a-t-il indiqué. Le docteur Djebaïli a conclu que le RCN qu'il dirige est l'authentique et qu'il se démarque des «OVNI» qui, selon lui, ne font que de l'escroquerie politique. En somme, devant ces palabres, nous ne pouvons que poser la question suivante à savoir : «Qui dirige le RCN ?».
