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Profonds réaménagements de la structure du pouvoir algérien
Publié dans La Nouvelle République le 16 - 10 - 2011

Le système financier algérien, nerf du pouvoir, au lieu d'être une structure de redistribution inégalitaire de la rente des hydrocarbures, a besoin d'être un véritable partenaire au service du développement économique et social du pays.
1- Déficit budgétaire 2011/2012 et accroissement des dépenses improductives Certes, dans un contexte de ralentissement économique mondial, l'Algérie maintient son programme d'investissement public massif de 286 milliards de dollars dont 130 de restes à réaliser. Face à ces dépenses, le montant du Fonds de régulation des recettes géré par le Trésor, différence entre le prix réel des hydrocarbures et le prix fixé par la loi de finances (37 dollars) - à ne pas confondre avec les fonds souverains, qui sont des fonds d'investissement (le gouvernement algérien ayant écarté le recours à cette procédure) - est passé de 4 280 milliards de DA, à fin décembre 2008, à 4 316 milliards de dinars à fin décembre 2009 et à 4 842milliards de dollars le premier trimestre 2011, mais attention au déficit budgétaire croissant entre 2011/2012. Pour 2011, selon la loi de finances, le déficit budgétaire est de 4 693 milliards DA (environ 63 milliards de dollars au cours de l'époque), soit 33,9% du PIB. Ce déficit a fortement été creusé sous l'effet de la dépense publique, évaluée à 8 275 mds de dinars. La dépense de fonctionnement s'accroît de 857 mds DA du fait du soutien aux produits alimentaires de base (huiles et sucre) et de l'augmentation de la dotation budgétaire aux produits qu'il subventionnait déjà (blé et poudre de lait). Ces dépenses comprennent aussi l'augmentation des salaires avec l'application de nouveaux statuts de la fonction publique et l'ouverture de nouveaux postes budgétaires et des dépenses d'équipement pour le logement. Pour la loi de finances prévisionnelle 2012, les dépenses se situeront à près de 7 500 milliards de dinars alors que les recettes atteindront 3 456 milliards de dinars, soit un déficit de 4 000 milliards de dinars. Sur la base d'un taux de change de 75 dinars le dollar, retenu par le projet de loi, cela donne un déficit de 54 milliards de dollars, environ 25% du produit intérieur brut. Mais ce léger recul du déficit budgétaire s'explique par le fait que le budget de l'équipement enregistre un recul de 32% par rapport à 2011 pour se situer à près de 2 700 milliards de dinars. Et paradoxalement, l'augmentation de 8% du budget de fonctionnement (dont les salaires de la fonction publique) dépassant les 4 600 milliards de dinars, soit plus de 100% par rapport à 2008 traduisant des tâtonnements et le manque de vision stratégique. En fait des dépenses sans contreparties productives pour calmer le front social, la mauvaise gestion avec des surcoûts exorbitants et une corruption généralisée, en cas d'un cours du baril de moins de 70 dollars à prix constant en référence au dollar, entraînera l'épongement graduel du Fonds de régulation des recettes au bout de deux à trois années avec les risques d'une implosion sociale. 2- Quelle est l'origine des ressources bancaires ? Les exportations - pour 98% -, entre 2009/2011, et certainement encore pour longtemps, sont représentées par les hydrocarbures libellés en dollars, d'où l'importance d'être attentif aux fluctuations des taux de change au niveau international, et important 70/75% des besoins des entreprises et des ménages en moyenne 55/60%. Les hydrocarbures représentent l'essentiel des exportations, et la persistance des déficits publics a produit un système d'éviction sur l'investissement productif et une dette publique intérieure et extérieure épongée artificiellement par la rente des hydrocarbures. Autant d'ailleurs que des taux de croissance et des taux de chômage fictifs, ainsi que le taux d'inflation que l'on comprime transitoirement par des subventions mal ciblés et mal gérées. Nous devons être attentifs pour toute analyse objective à la balance des paiements et non uniquement à la balance commerciale, le niveau de la dette extérieure à moyen et long terme est estimé à environ 4 milliards de dollars au 31/12/2010 (principal et service de la dette) et le montant poste assistance technique étrangère de 4 milliards de dollars en 2004 à 11 milliards de dollars entre 2009/2011. Le montant des réserves de change, signe monétaire dû à des facteurs exogènes et non signe de développement, est composé, en majorité, en dollars et en euros, le reste - moins de 10% - étant constitué d'or et d'autres monnaies étrangères, la livre sterling et le yen japonais, puisque la monnaie chinoise est non convertible. Environ 94% de ces réserves sont placées à l'étranger, notamment en bons du Trésor américains et en obligations européennes dans des banques privées - 20% avant 2009 et 2% en 2011 -, selon le gouverneur de la Banque d'Algérie. Ces réserves ont été estimées à 56 milliards de dollars en 2005, 77,78 milliards en 2006, 110 milliards en 2007, 138,35 milliards de dollars en 2008, 147,2 milliards en 2009, 157 milliards de dollars fin 2010 et à 175 milliards de dollars le 1er juillet 2011,toujours grâce à la rente des hydrocarbures et non d'une bonne gouvernance interne, puisque les exportations hors hydrocarbures, de 1970 à 2011, n'ont jamais dépassé 3%, montrant la faiblesse des entreprises dynamiques.

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