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Un débat superficiel
Publié dans La Nouvelle République le 29 - 10 - 2011

, L'ouverture de l'audiovisuel au privé ne semble pas être pour aujourd'hui, du moins avec la conjoncture actuelle qui ne s'y prête pas, surtout avec l'absence des modalités pour la mise en place de cette réforme tant attendue par les professionnels de l'information.
L'ouverture de l'audiovisuel est toujours à l'état de projet de loi au Parlement. En attendant, quelques partis politiques ont pris l'initiative d'émettre déjà des propositions pour mieux garantir la promotion de la démocratie. Les partis proposent d'inclure des garde-fous précis sinon permettre aux formations politiques d'avoir leur propre chaîne privée. Reste à savoir comment cela va se concrétiser financièrement et quel degré de performance sera donné aux téléspectateurs. En principe, la liberté d'informer et le secteur des communications pour éviter toute instrumentalisation doivent être confiés à des sociétés spécialisées dans l'audiovisuel, lesquelles sont tenues de respecter les conditions des cahiers des charges. Les différentes entreprises privées, proposeront des programmes et c'est à l'audimat de trancher la qualité des programmes et le débat politique. Pour l'instant, nous avons à faire à un débat creux et sans réelle incidence sur l'ouverture du marché de l'audiovisuel. Dans ce cadre, le membre dirigeant du Parti des travailleurs (PT), Djelloul Djoudi a souligné que sa formation politique «ne voit pas d'inconvénient à ce que les partis possèdent des médias, à condition qu'ils s'engagent à respecter le cahier des charges et les dispositions de la loi relative à ce secteur». Djelloul Djoudi a, dans ce sens, insisté sur la nécessaire mise en place de règles et cadres juridiques définis qui mettent le secteur à l'abri du monopole «des groupes d'intérêts» et créent une compétitivité professionnelle concernant les préoccupations et les intérêts de la société. Le responsable de la communication du parti du Front de libération nationale (FLN), Aïssi Kassa, a mis l'accent sur la nécessité d'engager un débat public auquel participeront partis politiques, personnalités nationales et spécialistes en vue de trouver des «mécanismes et des cadres juridiques définissant les missions et le rôle des médias audiovisuels privés dans l'animation de la vie médiatique et politique en Algérie, la consécration de la démocratie, la préservation des libertés et la défense des intérêts stratégiques du pays». Il a également insisté sur l'importance de «l'élaboration d'un cahier de charges qui régisse le secteur et tienne compte d'une expérience de la presse écrite privée de 20 années», ajoutant que les chaînes privées auxquelles seront attribuées les autorisations après l'adoption de la loi relative à l'ouverture de l'audiovisuel doivent se conformer aux valeurs religieuses et culturelles de la société algérienne et éviter toute forme de propagande électorale. A propos de la possession de chaînes audiovisuelles par des partis, M. Aïssi estime que ces derniers ne disposent pas des moyens matériels nécessaires, soulignant que la logique politique veut que le secteur demeure attaché au principe de neutralité. Dans ce cadre, le chargé de la communication du mouvement Ennahdha, Mohamed Hadibi, a souligné que l'ouverture de l'audiovisuel au secteur privé «doit servir d'outil pour unir les Algériens non pas pour les diviser, consacrer la démocratie, préserver les libertés et contrôler la performance du gouvernement et des assemblées élues». Les chaînes privées doivent être «un espace de confrontation d'idées et de programmes et un centre de diffusion de la culture du dialogue et de prise en charge des préoccupations du peuple pour mieux défendre les intérêts du pays et lutter contre tous les fléaux». Une enquête sur le financement de ces médias s'impose avant l'octroi de l'autorisation pour qu'ils ne soient pas instrumentalisés par des groupes d'intérêts ou des parties extérieures. Pour le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, «il n'est pas question que le secteur soit ouvert aux détenteurs de fonds aux origines douteuses». Selon lui, la logique veut que soit promulguée une loi qui définisse les modalités de gestion des chaînes télévisées privées et «leur rôle dans la défense des constantes et intérêts du peuple». Il a préconisé à cet effet la mise en place d'un «code de déontologie de la profession qui délimite les responsabilités du propriétaire d'une chaîne» pour empêcher les détenteurs de fonds de monopoliser le secteur à des fins politiques ou économiques. Le responsable de la communication du Mouvement pour la société de la paix (MSP), Mohamed Djemaa, a estimé que «les chaînes de télévision privées doivent constituer un trait d'union entre les partis et le peuple et l'espace d'un débat contradictoire tant politique que culturel entre différentes forces vives en vue de l'édification d'une société pluraliste où les différentes opinions sont respectées», tout en estimant que de tels outils doivent être mis à profit pour relever les carences de gestion et combattre toute forme de corruption. Le porte-parole du Rassemblement national démocratique (RND), Miloud Chorfi considère pour sa part que l'audiovisuel privé «doit accompagner les grands projets et chantiers de réformes.

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