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Stiglitz critique les politiciens
Publié dans La Nouvelle République le 02 - 11 - 2011

Joseph Stiglitz, prix nobel de l'économie en 2001 après avoir sévèrement critiqué le fonctionnement de l'économie mondiale et les marchés financiers en 2008, nous livre son point de vue sur les problèmes fondamentaux que connait cette nouvelle crise.
Dans une interview accordée à Youphil, le lauréat en économie estime que le problème n'est pas seulement lié au secteur financier. En 2007, selon Joseph Stiglitz l'économie avait une maladie qui a été masquée par la bulle immobilière qui a permis aux gens de consommer au-delà de leurs moyens. Si on n'avait pas eu cette bulle, on aurait eu un déficit en demande agrégée, et l'économie aurait été faible. Il pense que renflouer les banques est nécessaire, mais pas suffisant, et c'est là qu'Obama et ceux qui étaient proches du système bancaire se trompent pensant que les banques se sont très mal comportées et ont aggravé la crise; poursuivant l'orateur dit à la compétition avec les pays émergents, la productivité croissante dans l'industrie qui se serait traduite par plus de chômage, le système monétaire international qui a amené les pays à épargner de plus en plus, les prix élevés de l'énergie qui transfèrent l'argent aux pays producteurs de pétrole. J.S confirme qu'il faut que les pays se remettent au travail, et qu'en ce moment diminuer le déficit affaiblira l'économie. L'austérité n'est pas la solution, cela aggravera les problèmes, ...or cela requiert plus de dépenses et une aggravation du déficit. ...Sur le moyen terme, il y a deux défis qui ne seront pas résolus vite, mais dont il faut se soucier, d'abord, les inégalités croissantes dans la plupart des pays et ensuite, la réforme du système monétaire et de réserve internationale. Pour ce qui est de la crise en Europe, Stiglitz affirme qu'une partie de la réponse repose sur la solidarité européenne et l'engagement à aider les pays en difficulté. Cela peut prendre différentes formes : une euro-obligation, un cadre physique commun avec des taxes communes pour soutenir l'activité économique européenne, une stratégie de croissance, reconnaître que la Grèce ne résoudra pas ses problèmes par l'austérité, et qu'elle doit se concentrer sur la croissance. J.S pense à propos des manifestations face à Wall Street que les américains ont raison d'être furieux : «on a vu le gouvernement donner de l'argent aux banques, les banques donner de l'argent à leurs cadres, payer les dividendes et les gros bonus. Les banques se sont rétablies mais les prêts aux petites et moyennes entreprises n'ont pas été rétablis». L'Américain moyen souffre, les banques continuent de l'expulser de chez lui, les saisies continuent avec la même violence, les abus des banques sous la forme de prêts prédateurs ou de cartes de crédits aussi, alors même que ce sont les contribuables américains qui ont renfloué les banques.

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