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Entre art moderne et art contemporain
Publié dans La Nouvelle République le 02 - 01 - 2012

Les rencontres de Mostaganem tendent à être un rendez-vous incontournable dans le milieu artistique. C'est ainsi que depuis la rencontre des artistes réalisée en juin dernier en commémoration de Nekmaria, village martyr dramatiquement connu pour ses enfumades du Dahra.
Voici que le directeur de l'Ecole régionale des beaux-arts de Mostaganem, le plasticien Hachemi Ameur réitère l'initiative en conviant tout un parterre d'artistes plasticiens et d'universitaires pour discuter pendant trois jours de la question de l'art contemporain et de son pendant obligé, l'art moderne. Tout cela dans un cadre convivial inscrit sous le principe pédagogique qui réussit tout de même à réunir dans la sympathie et la générosité la plus complète une catégorie très large de personnages venus d'Oranie, de Tlemcen, de Maghnia, Ghardaïa, Biskra, Constantine, Alger, Paris, Angers, Azazga… Durant les trois jours de la rencontre, des workshops de peinture, art vidéo, transfert d'images, expression libre (hôrr) et photographie seront dirigés par des artistes nationaux et internationaux, avec notamment pour l'atelier d'art vidéo les cinéastes plasticiens Mustapha Sedjal et Abderrahmane Ouattou, avec aussi un atelier de peinture animé par l'artiste Moussa Bourdine. L'atelier de transfert d'images a été confié à l'artiste Rachid Nacib, avec aussi un atelier de photographie organisé par le professeur des beaux-arts d'Oran, en l'occurrence Mustapha Guerziz. Quant à l'atelier libre, il a été confié à l'artiste Karim Sergoua, tous ces ateliers ont été naturellement suivis de la présentation de la thématique usitée, de la démarche suivie et du déroulement des étapes successives suivies par un nombre important d'étudiants du cru curieux de ces leçons de choses amenées par des plasticiens connus et affirmés qui sont pour la plupart issus de l'école artistique algérienne. Un travail de partage et de transmission sur le mode convivial tout en humilité, qui a été fortement apprécié par les participants. Toute cette fête sympathique a été aussi enrichie par la présence de nombreux artistes et théoriciens de l'art qui pour les uns ont participé à une grande exposition collective avec Salah Hioun, Valentina Ghanem, Abderahmane Aïdoud, Adlane Djeffal, Saïd Debladji, Mohamed Massen, entre autres avec en appoint quelques tables rondes bien dynamiques dans lesquelles nous avons apprécié la présence de personnages de la culture éloquents comme Ali Silem plasticien et enseignant en arts plastiques, Dalila Morsly, universitaire, expert en linguistique, Samta Benyahia, plasticienne connue, Anissa Aïdoud, sculptrice et enseignante aux beaux-arts d'Alger, Mohamed Bakli, théoricien de l'art installé à Ghardaïa, Ali-Hadj Tahar écrivain… tous venus partager quelques concepts autour de cette nuance avérée entre art contemporain et art moderne. Cela dans l'esprit critique le plus sérieux. Une chose qui a été confiée le premier jour à l'universitaire Mansour Abrous dans une table ronde autour de «L'histoire de l'enseignement artistique en Algérie et son apport à l'art contemporain», une séance modérée par Saïd Debladji, doctorant en arts plastiques et enseignant à l'Erba de Mostaganem, un éclairage puissant a été porté sur le thème dans un survol général assez appréciable sachant que le travail de recherche pointue de Mansour Abrous est important dans la collecte et la fixation dans le temps de quasiment tout ce qui se passe sur la scène artistique algérienne. Une chose quasi similaire dans le thème de la «Pédagogie et cursus de l'enseignement appliqués à la formation artistique», une table ronde animée par Hellal Zoubir, qui a été longtemps professeur à l' Esba d'Alger, cette série de rencontres qui ont donné le loisir à bien des spécialistes de confronter leurs idées a été suivie par deux autres interventions, celle du plasticien Jaoudet Gassouma autour des «Arts contemporains algériens comme réalité ou simple exercice de style» modérée par Adlane Djeffal artiste, enseignant à l'Erba de Mostaganem. Il est à noter que la dernière table ronde a été confiée au très dynamique écorché vif Ali Hadj Tahar venu apporter quelques tentatives d'éclairages sur la notion très sensible entre «Art moderne et Art contemporain». Il faut dire que toute cette énergie a été suivie de la projection d'un très beau film du vidéaste talentueux Abderahmane Ouattou intitulé D'une image à l'autre, suivie d'un débat très riche. Enchaîné avec une projection vidéo témoignage de Mostefa Abderrahmane intitulée Les artistes pour Nekmaria, qui a suivi les traces de ces artistes lors de leurs pérégrinations mostaganémoises, un rendez-vous régulier, désormais suivi par les productions filmiques ce vidéaste témoin des rencontres de Mostaganem. Après donc quelques jours de rencontres intenses et de découvertes inattendues comme la visite et le déjeuner offert par la zaouia Allaouia, les différentes promenades en bord de mer et le partage des sonorités andalouses et chaâbies du coin, les plasticiens se sont juré de revenir dans cette ville accueillante avec le principe de réécrire les actes de ces nouvelles rencontres animées par Hachemi Ameur en attente de la naissance de la nouvelle école des beaux-arts de Mostaganem, un joyaux architectural qui sera assurément un nouveau centre des arts régionaaux incontournable. Il nous sera facile alors de souhaiter à ces initiateurs de dynamique culturelle bonne route pour le futur.

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