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Reporters sans frontières accuse
Publié dans La Nouvelle République le 11 - 04 - 2012

Dans une lettre adressée au gouvernement tunisien et insérée sur son site web, l'organisation Reporters sans frontières a accusé le gouvernement tunisien d'avoir réprimé la manifestation du 9 avril 2012.
Des exactions ont été enregistrées et plusieurs journalistes ont été agressés, a indiqué RSF. L'organisation a déclaré que ses reporters ont assisté avec stupeur à la violente répression des forces de l'ordre dans le cœur de la capitale, le 9 avril 2012, contre un rassemblement organisé à l'occasion de la commémoration de la Fête des martyrs. RSF a qualifiée cette journée de «noire». Dans le contenu de la lettre, nous pouvons lire : «Depuis le 28 mars, les manifestations ont été interdites sur l'avenue Bourguiba, haut lieu de la contestation et symbole de la Révolution tunisienne. Ignorant cette interdiction, des centaines de personnes ont répondu à l'appel à manifester de plusieurs associations de la société civile. Les forces de police déployées dans le centre-ville de Tunis s'en sont délibérément prises aux manifestants et journalistes présents sur le terrain pour couvrir l'événement. Les policiers ont redoublé d'efforts pour empêcher les personnes présentes sur les lieux de témoigner des exactions commises en prenant des photos ou en filmant. Les forces de l'ordre ont ainsi cassé le matériel des journalistes, confisqué les cartes mémoire ou effacé leurs clichés, frappé et arrêté arbitrairement des professionnels de l'information et des journalistes citoyens. L'usage de bombes lacrymogènes, les démonstrations de force des policiers en civil, la traque des manifestants en fuite et les multiples exactions rappellent une fois encore que la violence policière n'est pas endiguée et que les vieux réflexes acquis par les forces de l'ordre au temps de Zine El- Abidine Ben Ali refont surface, dans un climat d'impunité totale.» 16 journalistes dont deux étrangers ont été agressés. Dans le courrier de RSF, nous pouvons lire que 16 journalistes dont deux étrangers ont été agressés. Reporters sans frontières a ajouté qu'elle n'avait pas observé des violences d'une telle ampleur depuis la chute de Zine El-Abidine Ben Ali, le 14 janvier 2011». RSF exige une commission d'enquête : Reporters sans frontières a demandé la création immédiate d'une commission d'enquête indépendante afin de faire la lumière sur les incidents, d'établir si les policiers ont reçu carte blanche pour faire usage d'une telle violence et d'adopter des sanctions punissant les actes délictueux commis par les forces de police. Lors des précédentes agressions, les résultats des enquêtes internes promises à diverses reprises par les nouvelles autorités n'ont jamais été rendues publiques et d'aucuns en viennent désormais à s'interroger sur la sincérité des autorités à vouloir régler le problème des violences policières, a ajouté l'organisation. Face à cette situation inquiétante, Reporters sans frontières met en garde les autorités contre les risques éventuels d'un énième effet d'annonce, sans réelle volonté de changement. Elle a rappelé que les violences observées le 9 avril n'ont pas leur place dans un état démocratique et que, sans une reprise en main rapide, la Tunisie pourrait se retrouver prise dans une escalade de la violence. Pour écarter un tel scénario, les dirigeants politiques doivent réaffirmer leur engagement pour les libertés fondamentales, a écrit RSF. RSF demande à ce que des mesures urgentes soient prises pour que de telles mesures ne se reproduisent plus : «L'enjeu est de taille, car les exactions qui ont été recensées le 9 avril soulèvent de nombreuses questions, notamment l'objectif poursuivi par cette répression systématique. Reporters sans frontières appelle le ministère de l'Intérieur, dont certains membres sont responsables des violations commises, à prendre des mesures urgentes pour que de telles agressions ne se reproduisent plus. Des poursuites doivent être engagées notamment sur le fondement de l'article 14 de la nouvelle loi sur la presse qui réprime le fait d'«humilier un journaliste ou de lui porter atteinte verbalement, par des gestes, par des agissements ou par des menaces». Des programmes d'information à l'intention des forces de l'ordre au travail des journalistes, à leurs droits, et, au-delà, doivent être mis en place, tout comme une réforme profonde de l'appareil sécuritaire.

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