Deux journées d'études sur les produits maraichers, seront agencées les 30 et 31 mai à Tipasa. Ce rendez-vous où seront appelés près de 400 participants, entre cultivateurs spécialisés dans les maraîchages, des opérateurs économiques ainsi que les organisations intéressées par la filière est structuré par la Chambre de l'agriculture de la wilaya. «Ces journées d'études entrent dans le cadre de la neuvième édition du salon local des cultures maraîchères de la wilaya, évènement devenu une habitude pour nous, d'autant plus que notre wilaya est célèbre pour être l'une des premières productrices dans la filière sur le territoire national», assure un responsable de la Chambre de l'agriculture à Tipasa. Ainsi, avec 16 000 hectares de surface, dont 10 % sous serre, usités aux exploitations maraichères, la wilaya produit annuellement l'équivalent de 3,7 millions de quintaux, toutes computations maraichères associées. «Durant les deux jours du salon, nous avons programmé une exposition des différentes variétés de la filière, un cycle de conférence et la visite d'une exploitation moderne dans laquelle le gérant a introduit le système de la pollinisation naturelle sous serre. Ce qui est une première chez nous», dévoile le même vis-à-vis. En détail, les conférences attendues au cours du salon en question s'articuleront autours de trois thèmes principaux, à savoir : la fertilisation intelligente, la lutte raisonnée et enfin la culture intensive. A propos de ce dernier point, un agronome de la Chambre a tenu à développer, qu'avec la demande graduelle du marché enregistré sur les produits maraichers et l'affaiblissement des terres agricoles de la wilaya consacrées à cette culture, la seule option à même de soutenir le rang de productrice potentielle à la wilaya de Tipasa sur le plan national, est d'opter le plus vite possible pour la déploiement de la culture intensive. «Pour y arriver, nos agriculteurs doivent adopter pour le mode des multi-chapelles, dans lesquelles les productivités sont distinctement excellentes, et ce, grâce aux fonctionnalités et aux commodités qu'elles offrent», indique-t-il. En effet, l'un des atouts premiers des multi-chapelles par rapport aux serres ordinaires est que les premières sont convenablement grandes pour admettre les labours à l'aide de tracteurs. «La culture intense accommodée avec une fertilisation et une lutte contre les maladie raisonnées, permettra d'augmenter à coup sûr les rendements de nos produits. C'est le défi qui nous attend ici à Tipasa», termine un des responsables de la Chambre de l'agriculture.
