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Le secteur va de mal en pis
Publié dans La Nouvelle République le 11 - 06 - 2012

La pénurie des médicaments qui sévit dans les hôpitaux et les officines du pays ne cesse de faire parler d'elle, tant la situation reste insoluble pour les responsables du secteur, à sa tête Djamel Ould Abbès, ministre de la Santé, qui, à chacune de ses sorties médiatiques, affirme avoir entrepris des mesures drastiques pour y remédier. Seulement, la réalité est tout autre au grand dam des malades.
La «mauvaise distribution» et «l'insuffisance» de la production locale sont pointées du doigt par les différents acteurs de ce domaine. Ces derniers jours, des pharmaciens ainsi que des patients ont fait état de «l'indisponibilité» de certains médicaments dans les structures hospitalières et les pharmacies, tels que la «colpotrophine» destinée à arrêter les saignements après l'accouchement. Les patients qui souffrent de crises d'asthme trouvent des difficultés à trouver le sérum nécessaire pour les séances d'aérosol dans les établissements hospitaliers. Le président du Syndicat national des pharmaciens d'officine (Snapo), Messaoud Belambri, a estimé qu'un «changement profond» dans la manière de gérer le secteur est une «nécessité absolue». «Il faut une réforme pour mettre en place des outils pour arriver à assurer une bonne organisation. Il est impératif de mettre en place une structure qui aura la charge de gérer et d'assurer le suivi de la distribution des médicaments», a-t-il recommandé, considérant que l'Agence nationale du médicament pourrait mettre un terme à beaucoup de dysfonctionnements. «Certains opérateurs prennent la question du médicament avec beaucoup de légèreté alors que des vies humaines sont en jeu chaque jour», a-t-il regretté. Les prévisions pour les besoins en médicaments sont mal faites et la chaîne de distribution est défaillante, selon lui. Rappelons également que l'interdiction d'importation des médicaments a eu un effet néfaste, étant donné que la production locale est loin de couvrir les besoins sur tout le territoire national. Pour le Dr Mohamed Yousfi, président du Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSSP), «il y a un sérieux problème de gestion». «Où sont les médicaments distribués par la Pharmacie centrale des hôpitaux ?» De son côté, le Dr Lyes Merabet, président du Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP), et dont l'organisation a réalisé une enquête sur la question épineuse des médicaments, a affirmé que dans «plus de 170 établissement répartis sur 21 wilayas», des médicaments sont en rupture de stock, dont ceux utilisés pour les pathologies lourdes, notamment la digoxine (cardiologie) et la mitomycine injectable (cancérologie). Le Dr Merabet a proposé une enquête pour, selon ses dires, «éclaircir et expliquer toutes ces pénuries et ces ruptures de stock à répétition». Alors que la Direction générale de la pharmacie au niveau du ministère de la Santé nie toute «rupture» de médicaments et préfère parler plutôt de «dysfonctionnements», la pénurie persiste. Les malades continuent à souffrir le martyre doublement, puisqu'il faut supporter le poids de la maladie d'un côté et partir à la quête du traitement de l'autre.

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