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Les raisons d'une pénurie
Médicaments
Publié dans Le Midi Libre le 05 - 06 - 2012

Le président du Syndicat national des pharmaciens d'officines, le docteur Messaoud Belambri, était hier l'invité de la rédaction de la Chaîne 3. Au cours de son intervention, il n'a pas manqué de dénoncer la défaillance d'un système de gestion causant, depuis plusieurs années déjà, une pénurie des médicament de grande importance pour les malades chroniques.
Le président du Syndicat national des pharmaciens d'officines, le docteur Messaoud Belambri, était hier l'invité de la rédaction de la Chaîne 3. Au cours de son intervention, il n'a pas manqué de dénoncer la défaillance d'un système de gestion causant, depuis plusieurs années déjà, une pénurie des médicament de grande importance pour les malades chroniques.
Alors que le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès, annonce que « 720 millions de dollars ont été consacrés à l'importation de médicaments durant les quatre premiers mois de 2012 en Algérie », et que la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) dément l'existence d'une pénurie de produits pharmaceutiques dans les établissements de santé publique, les praticiens de la santé et les officines crie au scandale avec un manque flagrants de médicaments de premier nécessité.
Cette pénurie qui perdure reste pour le Dr Messaoud Belambri « une situation très perturbé au niveau des pharmacies d'officines. Une perturbation causée par l'indisponibilité de pas mal de médicaments » car « il y a une pénurie de 150 médicaments de marque et de 70 médicament de dénomination commune internationale (DCI) », annonce le président de Snapo. D'ailleurs, l'un des effets néfastes de cette pénurie est visible sur le terrain puisque plusieurs pharmaciens s'orientent vers la parapharmacie « c'est une lassitude qui se perçoit au sein de la profession », signale Messaoud Belambri, avant d'ajouter que ce changement est effectué dans le but de « remplacer, dans certains cas, des médicaments par d'autres produits qui ne sont pas proprement dit des médicaments et qui malheureusement ne peuvent pas avoir les mêmes effets ». Pour le président de la Snapo, les 150 médicaments manquant sur le marché, renvoient à plusieurs facettes de ruptures « il y a des médicaments qui rentrent en quantité insuffisante, qui apparaissent, qui disparaissent, qui restent sous tension, que l'on trouve difficilement après quelques semaines de recherche ».
L'intervenant a rappelé que sur le territoire national, il existe plus de 500 grossistes et 8.500 pharmacies d'officine soutenant : « Je pense qu'il est difficile pour un pharmacien de faire le tour de touts les grossistes d'Algérie pour satisfaire ses patients ».
Guerre froide entre
les intervenants
C'est avec beaucoup de désolation que le président de Snapo affirme que « nous sommes en train de patauger dans un système, qui a mon avis, a prouvé ses
limites », réclamant encore une fois « une communication collaborative afin de se sortir de ce système de prévision, de programme d'importation approuvé, qui par la suite n'est pas correctement respecté par quelques opérateurs ».
Revenant sur la pérennité de cette crise qui met à mal surtout les patients, le Dr Messaoud Belambri annonce qu'« il y a 4 ou 5 ans de cela, le pays a connu une épidémie de conjonctivite pendant l'été. Cela avait eu une conséquence, pendant un an, sur la disponibilité des médicaments, sur les collyres, les antiseptiques et les antibiotiques. Que peut-on penser alors des listes de médicaments allant de 50 jusqu'à 200 produits et qui dure depuis 3 ans ou plus. Alors les conséquences sont beaucoup plus graves ».
Quel est donc l'antidote ?
Pour y remédier, il réitère la revendication du Snapo de la « réforme du système. On ne peut pas rester avec un système qui fonctionne uniquement avec un programme d'importation d'une année et qui est signé à temps ou pas par le ministère de la Santé. Puisque quelques opérateurs remettent en cause les délais de
signature ». La défaillance de système d'importation est certes l'une des causes de cette pénurie affligeante et exorbitante mais pour l'intervenant, président de l'un des syndicats les plus actifs dans le secteur de la santé, cela est dû à la défaillance à
« plusieurs niveaux.Au niveau de l'importation, au niveau de la production, puisque quelques producteurs manquent de matières premières, et aussi au niveau de la distribution ». Pour expliquer cette défaillance, il ajoutera qu'« il y a une mauvaise distribution » et qu'« il y a une rétention de stock ». Ces agissements pour le Dr Messaoud Belambri sont immoraux démontrant un « comportement qui n'est pas déontologique. Car ce qu'il faut savoir, en amont, par rapport à l'officine, c'est pratiquement les règles strictement économiques, financières et commerciales qui sévissent. La déontologie sévit seulement au niveau des officines ».
Concernant le monopole de quelques grossistes sur le marché national du médicament et qui ont le « droit de vie ou de mort », M. Belambri a ajouté que certains « producteurs locaux et de grands laboratoires internationaux se plaignent justement de certaines pratiques de la distribution qui disent clairement à tout le monde et de manière ouverte que des distributeurs ont le droit de vie ou de mort sur certains produits ».
Enfin, il est à noter que du même côté du Snapo, avec les mêmes conclusions, le Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) a affirmé que des médicaments essentiels continuent de manquer au sein des hôpitaux. Le Syndicat a rendu publiques, le 28 mai passé, les conclusions d'une enquête nationale sur la pénurie des médicaments au niveau des établissements de santé publique qu'il a effectuée du 20 mars au 20 mai. « Nous avons constaté un manque flagrant et parfois une rupture totale de médicaments essentiels », déplore le premier responsable du SNPSP, le Dr Lyes Merabet.
Alors que le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès, annonce que « 720 millions de dollars ont été consacrés à l'importation de médicaments durant les quatre premiers mois de 2012 en Algérie », et que la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) dément l'existence d'une pénurie de produits pharmaceutiques dans les établissements de santé publique, les praticiens de la santé et les officines crie au scandale avec un manque flagrants de médicaments de premier nécessité.
Cette pénurie qui perdure reste pour le Dr Messaoud Belambri « une situation très perturbé au niveau des pharmacies d'officines. Une perturbation causée par l'indisponibilité de pas mal de médicaments » car « il y a une pénurie de 150 médicaments de marque et de 70 médicament de dénomination commune internationale (DCI) », annonce le président de Snapo. D'ailleurs, l'un des effets néfastes de cette pénurie est visible sur le terrain puisque plusieurs pharmaciens s'orientent vers la parapharmacie « c'est une lassitude qui se perçoit au sein de la profession », signale Messaoud Belambri, avant d'ajouter que ce changement est effectué dans le but de « remplacer, dans certains cas, des médicaments par d'autres produits qui ne sont pas proprement dit des médicaments et qui malheureusement ne peuvent pas avoir les mêmes effets ». Pour le président de la Snapo, les 150 médicaments manquant sur le marché, renvoient à plusieurs facettes de ruptures « il y a des médicaments qui rentrent en quantité insuffisante, qui apparaissent, qui disparaissent, qui restent sous tension, que l'on trouve difficilement après quelques semaines de recherche ».
L'intervenant a rappelé que sur le territoire national, il existe plus de 500 grossistes et 8.500 pharmacies d'officine soutenant : « Je pense qu'il est difficile pour un pharmacien de faire le tour de touts les grossistes d'Algérie pour satisfaire ses patients ».
Guerre froide entre
les intervenants
C'est avec beaucoup de désolation que le président de Snapo affirme que « nous sommes en train de patauger dans un système, qui a mon avis, a prouvé ses
limites », réclamant encore une fois « une communication collaborative afin de se sortir de ce système de prévision, de programme d'importation approuvé, qui par la suite n'est pas correctement respecté par quelques opérateurs ».
Revenant sur la pérennité de cette crise qui met à mal surtout les patients, le Dr Messaoud Belambri annonce qu'« il y a 4 ou 5 ans de cela, le pays a connu une épidémie de conjonctivite pendant l'été. Cela avait eu une conséquence, pendant un an, sur la disponibilité des médicaments, sur les collyres, les antiseptiques et les antibiotiques. Que peut-on penser alors des listes de médicaments allant de 50 jusqu'à 200 produits et qui dure depuis 3 ans ou plus. Alors les conséquences sont beaucoup plus graves ».
Quel est donc l'antidote ?
Pour y remédier, il réitère la revendication du Snapo de la « réforme du système. On ne peut pas rester avec un système qui fonctionne uniquement avec un programme d'importation d'une année et qui est signé à temps ou pas par le ministère de la Santé. Puisque quelques opérateurs remettent en cause les délais de
signature ». La défaillance de système d'importation est certes l'une des causes de cette pénurie affligeante et exorbitante mais pour l'intervenant, président de l'un des syndicats les plus actifs dans le secteur de la santé, cela est dû à la défaillance à
« plusieurs niveaux.Au niveau de l'importation, au niveau de la production, puisque quelques producteurs manquent de matières premières, et aussi au niveau de la distribution ». Pour expliquer cette défaillance, il ajoutera qu'« il y a une mauvaise distribution » et qu'« il y a une rétention de stock ». Ces agissements pour le Dr Messaoud Belambri sont immoraux démontrant un « comportement qui n'est pas déontologique. Car ce qu'il faut savoir, en amont, par rapport à l'officine, c'est pratiquement les règles strictement économiques, financières et commerciales qui sévissent. La déontologie sévit seulement au niveau des officines ».
Concernant le monopole de quelques grossistes sur le marché national du médicament et qui ont le « droit de vie ou de mort », M. Belambri a ajouté que certains « producteurs locaux et de grands laboratoires internationaux se plaignent justement de certaines pratiques de la distribution qui disent clairement à tout le monde et de manière ouverte que des distributeurs ont le droit de vie ou de mort sur certains produits ».
Enfin, il est à noter que du même côté du Snapo, avec les mêmes conclusions, le Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) a affirmé que des médicaments essentiels continuent de manquer au sein des hôpitaux. Le Syndicat a rendu publiques, le 28 mai passé, les conclusions d'une enquête nationale sur la pénurie des médicaments au niveau des établissements de santé publique qu'il a effectuée du 20 mars au 20 mai. « Nous avons constaté un manque flagrant et parfois une rupture totale de médicaments essentiels », déplore le premier responsable du SNPSP, le Dr Lyes Merabet.


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