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Après l'extradition de l'ex-Premier ministre libyen
Publié dans La Nouvelle République le 26 - 06 - 2012

L'ex-Premier ministre de Mouammar Kadhafi a été livré aux nouvelles autorités de son pays. L'opération d'extradition a été exécutée sans l'aval de la présidence de la République.
C'est sous les ordres de Rachad Al-Ghannouchi que l'ex-Premier ministre a été extradé, ont indiqué des sources proches du gouvernement. Cet état de fait a provoqué une véritable division entre les hauts dirigeants du pays qui peut engendrer une crise interne au niveau du sommet de l'Etat tunisien. En effet, le gouvernement tunisien a décidé d'extrader l'ex-Premier ministre libyen sans pour autant recevoir l'aval du président de la République. «Moncef Al-Marzouki n'a même pas été au courant de l'opération», ont indiqué des sources qui voulaient garder l'anonymat. Ces mêmes sources ajoutent que le chef du gouvernement aurait agi sous les ordres du guide suprême du parti islamiste au pouvoir M. Rachad Al-Ghannouchi. Dès son arrivée à Tripoli, Al-Baghdadi Al-Mahmoudi a été immédiatement emprisonné. M. Mahmoudi se trouve à présent en prison en Libye, a indiqué en fin d'après-midi le Premier ministre libyen Abdel Rahim al-Kib, à la suite d'intenses efforts diplomatiques déployés par le gouvernement intérimaire libyen. «L'accusé sera bien traité, en conformité avec les enseignements de notre religion et les normes internationales en matière de droits de l'Homme», a-t-il ajouté à la presse. Cette extradition a provoqué la colère du président de la République. Moncef Marzouki a déclaré à ce sujet que le gouvernement de son pays a dépassé ses prérogatives. L'avocat de l'ex-Premier ministre, Mabrouk Kourchid, a dénoncé un «crime d'Etat». Ce dernier a précisé que M. Mahmoudi a été extradé par avion privé à 5h du matin. Le gouvernement tunisien n'a respecté «ni la loi, ni le s règles humanitaires, ni les droits de l'Homme», a accusé M. Kourchid. «Le pire, c'est que la Présidence n'était pas au courant», a-t-il souligné. Dans un communiqué très virulent, la présidence tunisienne a dénoncé une «décision illégale», prise de façon «unilatérale et sans concertation». Elle a accusé le chef du gouvernement tunisien d'être «sorti de ses prérogatives»» et de «ternir l'image de la Tunisie». Le porte-parole du président tunisien Moncef Marzouki, Adnen Manser, avait souligné auparavant que M. Marzouki n'avait pas signé le décret d'extradition et avait parlé d'une «crise grave». M. Marzouki avait affirmé début juin «son opposition de principe» à l'extradition de M. Mahmoudi, réclamant des garanties du côté libyen sur le respect des droits de l'Homme et un procès équitable. Mais le chef du gouvernement tunisien, Hamadi Jebali, avait riposté en estimant que la décision d'extradition était «irrévocable» et ne nécessitait pas la signature du président de la République. Premier ministre jusqu'aux derniers jours du régime Kadhafi, M. Mahmoudi avait été arrêté le 21 septembre en Tunisie alors qu'il cherchait à gagner l'Algérie. Il est resté incarcéré depuis, Tripoli ayant à deux reprises réclamé son extradition. La justice tunisienne avait répondu favorablement à cette demande, mais l'extradition, contestée notamment par des associations de défense des droits de l'Homme, était restée en suspens, et l'ancien président par intérim, Fouad Mebazaa, n'avait jamais signé le décret d'extradition. Les défenseurs tunisiens de l'ex-Premier ministre libyen ont rappelé que leur client avait fait une demande de statut de réfugié politique auprès du HCR (Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés) et que l'extradition intervenait avant la réponse de l'organisation internationale. «C'est une violation flagrante des droits de l'homme et des conventions internationales, le gouvernement prouve par sa décision qu'il ne respecte pas les engagements internationaux de la Tunisie», a déclaré à Mme Radia Nasraoui. «Ce gouvernement a tourné le dos à tout le monde afin de terminer cette affaire pour de l'argent, c'est vraiment honteux», a-t-elle accusé, rappelant que l'accord de principe entre Tripoli et Tunis était intervenu en mai après une visite du Premier ministre libyen Abdel Rahim al-Kib, au cours de laquelle plusieurs accords économiques avaient été signés. L'extradition de l'ex-Premier ministre libyen intervient au moment où la Ligue libyenne des droits de l'Homme parle d'arrestations arbitraires, d'actes de torture et d'assassinats commis par les «ex-thouars». «La Tunisie aurait dû attendre au moins un gouvernement élu pour prétendre à cette action», a déclaré un membre des droits de l'Homme libyen.

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